Nos gifs et carrousels – 1
Pour une meilleure connaissance de soi
Voici 4 jolies lois qui nous viennent de l’Inde où la spiritualité fait partie intégrante du quotidien, 4 petites phrases magiques qui peuvent nous aider à mieux nous comprendre, et surtout à accepter les expériences avec une plus grande sérénité.
Dans la culture indienne, si les choses surviennent à un moment donné, c’est parce-que c’était nécessaire, peut-être même inévitable. À vous de devenir plus fort pour supporter l’épreuve, la contourner, la surmonter.
À noter qu’on les retrouve dans les règles du forum ouvert*
* outil d’intelligence collective pour structurer des processus créatifs et d’innovation afin de répondre à une thématique importante et complexe.
Quelques définitions
Le formateur dispense sa formation autour d’objectifs pédagogiques préétablis et bien définis. Il se positionne en qualité d’expert et de sachant. Il y a un côté magistral à la formation : on écoute passivement et les informations viennent d’en haut.
L’animateur est celui qui est chargé de créer du mouvement, du nouveau au sein du groupe. Il instaure une relation plus égalitaire avec les apprenants qui sont plus actifs, qui construisent eux-mêmes leurs savoirs, et sont mis en action par de l’analyse, de la critique … l’animateur construit des solutions plus “sur-mesure”.
Le facilitateur est un chef d’orchestre centré sur les besoins et les attentes des participants.
◾ il met les membres de l’équipe sur la même longueur d’onde (en résonance),
◾ Il utilise les synergies et les différences pour plus de puissance,
◾ Il permet à l’équipe de faire émerger des idées qu’elle n’avait pas imaginées.
L’art de la facilitation consiste à créer les conditions favorables pour mettre en œuvre les processus d’intelligence collective au sein d’une équipe. Son but est de faire émerger des idées nouvelles en alignement avec la direction commune de façon durable tout en préservant la diversité des individus et la qualité du collectif.
lâchons le contrôle !
Quand conscient et subconscient sont en conflit
De Lao-Tseu à Josepf Murphy en passant par Alan Watts ou Émile Coué (oui, le père de la méthode Coué), ils sont nombreux à mettre en avant que quand il y a conflit entre la volonté (l’effort conscient) et l’imagination (l’image mentale), non seulement nous ne faisons pas ce que nous souhaitons, mais nous faisons exactement le contraire.
C’est encore une question de flexibilité mentale : vouloir à tout prix obtenir quelque chose renforce le sentiment de manque. Vouloir à tout prix une sécurité psychologique entraîne inévitablement le sentiment d’insécurité auquel on cherche justement à échapper.
Dit autrement dit, plus nous travaillons dur à changer quelque chose, moins nous sommes efficaces..
Lâchons prise !
* Josepf Murphy “le pouvoir du subconscient” – Alan Watts ‘éloge de l’insécurité”
L’écoute active, ou écoute bienveillante, est une technique de communication qui utilise le questionnement et la reformulation pour mettre en mots les émotions et les sentiments exprimés par l’interlocuteur.
Ecouter activement n’est pas chose facile et va à l’encontre de nos habitudes ; on est plus souvent à l’écoute de son propre discours interne que l’on prépare pour répondre.
Non seulement l’écoute active a pour intention de s’assurer qu’on a réellement compris le message, ainsi que les émotions et les sentiments associés, mais elle permet aussi que l’autre sache que nous nous intéressons à lui et que nous faisons le nécessaire pour comprendre son discours.
▪ quand l’écoute est réactive, elle est pilotée par l’ego et la pensée de ce qu’on va répondre. On parle aussi de “tri sur soi”
▪ quand l’écoute est active, elle est guidée par l’empathie et un intérêt bienveillant, et l’autre le sait.
On parle aussi de “tri sur l’autre”
* concept Carl Rogers, psychologue américain spécialiste dans la relation d’aide, la médiation et l’éducation.
Dans la série des techniques de gestion du temps (et de l’efficacité), la méthode Pomodoro se distingue par sa grande simplicité : alterner des sessions de travail intenses et concentrées avec des périodes de pause.
Pourquoi pomodoro ? Tout simplement parce que Francesco Cirillo* nous fait travailler avec un minuteur … vous savez ce compte-minute rouge en forme de tomate (ça marche aussi bien avec une appli ou avec une montre).
La technique se fait en 5 étapes :
◾ se fixer une/plusieurs tâche(s) à effectuer,
◾ régler le minuteur à 25 minutes,
◾ travailler jusqu’à ce que le minuteur sonne,
◾ prendre une pause de 5 minutes,
◾ tous les quatre “pomodori” prendre une pause un peu plus longue (20-25 minutes).
Et pourquoi 25 minutes ? Il paraît que c’est la durée moyenne de la concentration optimale du cerveau. Après on relâche.
* Francesco Cirillo “The pomodoro technique : do more and have fun with time management”
Pourquoi remettre au lendemain ?
On est d’accord que dès lors qu’il s’agit d’une activité hyper plaisante ou gratifiante, personne ne rencontre vraiment de souci de procrastination.
Alors pourquoi ce comportement d’évitement envers certaines actions à réaliser qu’on remplace par des occupations secondaires et bien moins urgentes.
Anxiété et manque d’intérêt immédiat sur la tâche seraient nos principales émotions de la procrastination.
Rappelons aussi l’excellent travail de Tim Urban.
Et pour vous permettre de procrastiner encore 14.03 minutes de plus, voici le lien pour (re)voir son TED. >> https://bit.ly/3nlKVLJ
Enjoy !
Vous la connaissez tous cette petite courbe du changement, avec ses 4, 5, 7 (voire plus) étapes selon qu’elle est présentée plus ou moins détaillée.
On l’appelle aussi la courbe de deuil* pour faire le “deuil” d’une situation et évoluer vers quelque chose de nouveau.
Parce que dès lors qu’il y a un changement, qu’il soit souhaité ou non, il y a forcément une notion de perte. C’est pourquoi un processus – assimilé à une phase de deuil – apparaît à ce moment-là.
Le principe est toujours le même : le passage par différentes étapes est nécessaire.
On distingue globalement deux grandes périodes :
◾ une phase descendante tournée vers le passé et le refus qui s’accompagne d’une attitude négative et contre-productive,
◾ une phase ascendante tournée vers le futur où l’attitude devient productive.
Ce processus est obligatoire pour accepter le changement. Selon les situations et les personnes, le mécanisme sera plus ou moins long, plus ou moins linéaire, et d’intensité variable.
Cet outil est d’une application très vaste. S’il a été développé à l’origine pour comprendre le processus de deuil, il s’applique à toutes sortes de changements, individuels ou collectifs, voire organisationnels.
* inspirée des travaux d’Elisabeth Kübler-Ross, psychiatre et psychologue suisse.
Ces habitudes qui sont tenaces !
Comment réussir à changer vraiment.
Une habitude est cette boucle incessante d’émotions, de pensées et de comportements qui nous caractérise.
Avec le temps, elle devient automatique, inconsciente et s’autoalimente.
Cette habitude est tellement ancrée en nous que, non contente de nous définir, elle détermine notre avenir de façon inévitable.
Le changement requiert du temps et de l’énergie.
En visualisant en conscience ce qu’il faut changer (intention claire de ce que l’on veut atteindre),
et en l’associant à une émotion élevée, sans oublier la gratitude,
nous pouvons créer une nouvelle réalité.
“Mes pensées et mes sentiments changent les résultats qui interviennent dans ma vie”
Endogroupe et exogroupe
La différenciation endogroupe – exogroupe découpe, classifie et ordonne souvent malgré nous notre environnement social,
et nous permet ainsi d’agir plus efficacement en termes de temps et d’effort.
L’endogroupe va représenter des personnes identifiées comme membres de notre sphère d’appartenance
(avec laquelle nous cherchons à nous assimiler).
L’exogroupe représente les autres personnes identifiées comme membres d’un groupe hors de notre sphère d’appartenance.
L’énoncé de la loi de Pareto est très simple : seulement 20 % des efforts produisent 80 % des effets.
En d’autres termes ça veut dire qu’une petite partie des éléments (les 20 %) est responsable de la grande majorité des résultats (les 80 %). Ou la majorité des résultats sont dus à une minorité des causes.
Ce qui confirme qu’il est important d’évaluer très rapidement quels sont les points prioritaires à traiter.
Ce principe se vérifie dans de nombreux domaines, tels que l’économie, la gestion, la productivité, les sciences sociales, et ils se nichent même dans la vie quotidienne.
◾ 20% de nos clients rapportent 80% du CA,
◾ 20% de notre activité produit 80% de la valeur ajoutée,
◾ 20% des produits en rayon représentent 80% des ventes,
◾ 20% de notre vocabulaire est utilisé les 80% du temps …
◾ … et 80% de nos vêtements ne sont portés que 20% du temps
⚠ Ce qui ne signifie pas que les proportions exactes doivent toujours être de 80/20, mais plutôt que des déséquilibres significatifs existent souvent entre les causes et les effets et qu’il est intéressant de les identifier.
Cette loi est de fait souvent utilisée pour identifier les domaines clés sur lesquels concentrer ses efforts pour obtenir le maximum de résultats.
Ciblons nos actions essentielles !
* Vilfredo Pareto (1848 – 1923) est un sociologue et économiste italien.
(se) motiver !
Il existe trois types principaux de motivation :
La théorie de l’autodétermination de Deci et Ryan a renversé la croyance selon laquelle le meilleur moyen d’engager les personnes à accomplir une tâche était de renforcer leur comportement avec des récompenses…
Cette théorie distingue trois principaux types de motivation :
◾ la motivation intrinsèque (interne) qui présente le plus haut niveau d’autodétermination. Quand on est intrinsèquement motivé, on prend naturellement l’initiative dans les activités qui nous intéressent.
◾ la motivation extrinsèque (externe) c’est quand on agit pour répondre à une demande externe, et pour obtenir une récompense ou pour éviter une sanction.
◾ L’amotivation. C’est l’absence de motivation qui se caractérise par une énergie très faible et aucun engagement, notamment dans le travail.
On a d’autre part trouvé intéressant ce parallèle entre la pyramide de Maslow et les facteurs de motivation.
Ce n’est là qu’une théorie qui a l’immense mérite de montrer les limites de toute politique de motivation
fondée sur le principe de la carotte et du bâton (motivation externe avec pour valeur la rémunération par exemple), car aujourd’hui l’approche nécessite une réflexion plus créative (motivation interne avec pour valeur le sens).
* psychologues de l’université de Rochester dans la théorie d’autodétermination (SDT – Self-Determination Theory)
S’accorder des pauses pour être plus productif ?
Au-delà d’un certain temps de travail, vous n’êtes plus efficace. Pire, vous pouvez même être carrément contre-productif. C’est ce que nous dit la loi d’Illich*
Travailler beaucoup peut donner l’impression d’être efficace, mais c’est le contraire qui se passe.
Alors, qu’on se le dise : se mettre la pression, se stresser en travaillant toujours plus conduit à l’inverse de l’effet souhaité : c’est contre-productif !
Respectez des cycles (25 mn généralement … ou bien trouvez le votre)
*Ivan Illich (1926 – 2002) était un prêtre et penseur autrichien. La loi d’Illich part du principe selon lequel l’homme peut devenir improductif à cause de l’exagération du nombre d’heures de travail.
5 compliments pour une critique
Sacré Cro-Magnon, on s’en doutait, c’est encore sa faute. Notre cerveau est programmé depuis très longtemps pour être hyper vigilant afin de faire face aux prédateurs.
C’est parce qu’on a été très attentif aux diverses informations de danger ou de risque qu’on a pu survivre.
Parallèlement à ça, le plaisir et la satisfaction qui sont apportés par les choses positives ne durent pas longtemps.
Et c’est toujours valable aujourd’hui : nous restons là avec notre ratio de 5 bonnes nouvelles pour en contrecarrer une mauvaise. Ou de 5 compliments pour compenser une critique.
C’est le biais de négativité*.
Selon des études, notre capacité à être positif ne dépendrait que d’un tiers de notre personnalité.
Les deux tiers restants pouvant se développer grâce à l’entraînement.
Alors, si nous prenons l’habitude d’être souvent anxieux ou stressé… notre cerveau sera encore plus réceptif et vulnérable aux événements qui favorisent la peur et l’anxiété.
Et comme tout ce qui nous entoure “est susceptible de déclencher les circuits d’alarme de notre cerveau”**
pour inverser la tendance, il nous faut connaître ce biais de négativité, apprendre à prendre du recul et relativiser
pour ne pas laisser notre cerveau reptilien prendre le dessus, il faut se concentrer sur les événements positifs.
* Le biais de négativité c’est notre (fâcheuse) tendance faire plus attention aux mauvaises nouvelles qu’aux bonnes, et à leur donner beaucoup plus de poids … en oubliant trop facilement les bonnes nouvelles et toutes les fois où les choses se sont bien passées.
** The power of bad : how the negativity effect rules us and how we can rule it” Tierney et Baumeister
Ces automatismes qui peuvent démotiver
Délégation et responsabilisation : quand il y a surcharge de travail, mieux vaut apprendre à faire confiance et à déléguer certaines de nos tâches.
On ne peut pas tout faire tout seul. Personne ne peut se permettre de tout contrôler et de tout encadrer, on a parfois besoin que l’équipe, le groupe ou la famille avance sans nous.
La délégation, si elle est bien gérée, est un réel outil de management permettant de laisser aux autres la possibilité de monter en autonomie, en motivation et en implication, et d’affirmer son efficacité.
Le développement des aptitudes de l’équipe / du groupe / de la famille passant obligatoirement par la délégation, Il est important de l’aborder comme un vrai outil de développement des compétences.
Déléguer est un geste de confiance, autant qu’un acte de management.
Mais si décider de déléguer paraît facile, la mise en pratique n’a rien d’évident … entre la perte de contrôle (ce vieil automatisme) et la bonne gestion des personnes et des tâches déléguées.
Crossing the Chasm* !
Au départ adapté à la start up, le gouffre de Moore est intéressant parce qu’il nous fait prendre conscience des différences de personnalité chez le consommateur, chez nos clients … qui n’ont pas tous la même réaction face à un nouveau produit, face à l’acte d’achat.
La théorie rapidement : quand une entreprise lance un produit, elle rencontre souvent un premier succès assez rapide. On voit ainsi que tout produit innovant intéresse d’abord un groupe d’acheteurs bien particulier : les fans de nouveautés.
Mais elle peut prendre du temps avant de se diffuser à la majorité : le groupe d’acheteurs suivant, les “mainstream” ou “majoritaires” correspond à des clients qui achètent un produit arrivé à maturité et qui a fait ses preuves.
Moore affirme qu’il n’y a aucune continuité entre l’acheteur de la première heure et l’acheteur majoritaire … mais un gouffre : le chasm. La viabilité d’un produit serait donc déterminée par le fameux passage du gouffre.
Soyons donc conscients des différents types de personnalités des consommateurs, de leurs attentes et de leurs comportements :
◾ Les fans de nouveauté ou les faiseurs de mode qui sont à l’affut de toute aventure, ils ne craignent pas la prise de risque. Ce sont des influenceurs,
◾ Les adopteurs précoces, aussi appelés visionnaires, suivent et viennent à l’innovation par le bouche-à-oreilles et testent volontiers,
◾ La majorité précoce, mainstream, ou les pragmatiques, ont besoin de plus de conformité .. et de voir pour croire,
◾ La majorité tardive, les conservateurs cherchent le bon produit au bon prix, Il y a beaucoup plus de refus du risque et un ancrage fort dans la tradition.
◾ Les retardataires, qui ne suivent pas les tendances, arrivent au produit par hasard.
* Crossing the Chasm de Geoffrey Moore
Remettre son système nerveux à zéro ..
On ne présente plus la bénéfique cohérence cardiaque,
pratique personnelle de gestion du stress et des émotions qui amène toutes sortes de bienfaits sur notre santé.
Santé physique, mais aussi mentale et émotionnelle.
Le coeur a la capacité d’accélérer ou ralentir afin de s’adapter.
En contrôlant notre respiration, les battements de notre cœur, la cohérence permet de remettre votre système nerveux à zéro de se calmer, se relaxer.
“Nous sommes en tension permanente entre deux systèmes : le sympathique, qui accélère, et le parasympathique, qui décélère”
Florence Servan-Schreiber
Vous pouvez aussi utiliser une application ou une vidéo, les outils ne manquent pas …
l’antidestin
l’antidestin de Boris Cyrulnik
A l’origine la résilience est la capacité d’un métal à résister aux pressions et à reprendre sa structure initiale après avoir été déformé.
En psychologie, il s’agit de la capacité à surmonter les chocs traumatiques et de se reconstruire.
” La faculté qu’a l’homme de se creuser un trou, de sécréter une coquille, de dresser autour de soi une fragile barrière de défense, même dans des circonstances apparemment désespérées, est un phénomène stupéfiant qui demanderait à être étudié de près. Il s’agit là d’un précieux travail d’adaptation, en partie passif et inconscient, en partie actif. »
Primo Levi* – Si c’est un homme
Emmy Werner (aux USA), Michael Rutter (au Royaume-Uni) et Boris Cyrulnik (en France) ont développé à partir de cette faculté qui intriguait tant Primo Levi la notion de résilience … avec la suite extraordinaire que l’on connaît.
écrivain et chimiste italien auteur du livre “Si c’est un homme”, dans lequel il relate son emprisonnement dans le camp d’Auschwitz-Monowitz
Le 13 janvier est la journée mondiale de la sensibilité
Cette journée, créée à l’initiative de Saverio Tomasella*, a pour objectif de faire connaître la sensibilité humaine sous toutes ses formes, les sensibilités atypiques et tout particulièrement la sensibilité élevée (haute sensibilité, hypersensibilité).
Elle devient une semaine entière de rencontres, conférences, ateliers, etc : la journée est devenue la semaine de la sensibilité.
Parce que 20% à 30% de la population mondiale serait hypersensible, en France, ce serait environ 15 millions de personnes hypersensibles, dont beaucoup qui s’ignorent.
Ce profil psychologique a été révélé, entre autres, par Boris Cyrulnik** et désigne tous ceux qui ont “un processus de sensibilité sensorielle fort“.
L’hypersensibilité ce n’est pas qu’être hyper émotif, ça peut aussi se présenter sous différents aspects :
◾ c’est aussi ressentir plus fort les sons, la lumière …
◾ être plus observateur et être plus attentif aux changements de l’environnement,
◾ avoir de fortes réactions émotionnelles,
◾ s’inquiéter tout le temps pour tout et pour tout le monde
◾ et c’est aussi être très empathique.
* psychanalyste, docteur en psychologie spécialiste de l’hypersensibilité et auteur, entre autres, du livre “à fleur de peau”
** dans son livre “De chair et d’âme”
2 leviers pour 1 changement !
C’est la dualité qui fait la complémentarité dans la gestion du changement.
On a souvent tendance à opposer stabilité et changement, et n’en garder que la distinction binaire et très restrictive.
En réalité c’est l’ambivalence qui fait notre équilibre.
Qui en fait la régulation entre envie et résistance face au changement.
Deux inclinations qui s’alternent en permanence, selon les moments ou les contextes : stabilité ou changement ?
dualité stabilité – changement
A l’image d’un équilibriste, on est constamment obligé de chercher un point d’équilibre entre stabilité et changement.
Le merveilleux paradoxe c’est que l’opposition est complémentaire.
C’est l’homéostasie chère à Claude Bernard :
[ … à toute pression de l’environnement ou à toute pression interne tendant à le faire changer,
le système oppose une force contraire qui lui permet de préserver sa structure et son mode de fonctionnement …]
Si vous ignorez une des parties de l’équilibre stabilité – changement, l’autre se manifestera d’autant plus fort.
Le 13 janvier est la journée mondiale de la sensibilité
Cette journée, créée à l’initiative de Saverio Tomasella*, a pour objectif de faire connaître la sensibilité humaine sous toutes ses formes, les sensibilités atypiques et tout particulièrement la sensibilité élevée (haute sensibilité, hypersensibilité).
Elle devient une semaine entière de rencontres, conférences, ateliers, etc : la journée est devenue la semaine de la sensibilité.
Parce que 20% à 30% de la population mondiale serait hypersensible, en France, ce serait environ 15 millions de personnes hypersensibles, dont beaucoup qui s’ignorent.
Ce profil psychologique a été révélé, entre autres, par Boris Cyrulnik** et désigne tous ceux qui ont “un processus de sensibilité sensorielle fort“.
L’hypersensibilité ce n’est pas qu’être hyper émotif, ça peut aussi se présenter sous différents aspects :
◾ c’est aussi ressentir plus fort les sons, la lumière …
◾ être plus observateur et être plus attentif aux changements de l’environnement,
◾ avoir de fortes réactions émotionnelles,
◾ s’inquiéter tout le temps pour tout et pour tout le monde
◾ et c’est aussi être très empathique.
* psychanalyste, docteur en psychologie spécialiste de l’hypersensibilité et auteur, entre autres, du livre “à fleur de peau”
** dans son livre “De chair et d’âme”
Que votre parole soit impeccable
Même s’il s’agit plus d’un ensemble de facteurs imbriqués que de la seule responsabilité de la communication,
il n’est plus nécessaire de rappeler l’importance de parler vrai, de parler productif. Car ‘la communication est avant tout
une intention, un engagement constant”.
“Que votre parole soit impeccable” (premier accord toltèque)
Tiré de Communiquer ou mourir de Thomas Zweifel
L’ikigai, pour trouver sa voie personnelle … mais aussi professionnelle !
Vous êtes-vous déjà demandé si votre travail avait du sens, si vous étiez à la bonne place ? Si vous étiez un minimum épanoui dans ce que vous faites tous les jours ?
Oui ? Alors voici l’Ikigai.
Appliqué au secteur professionnel, l’Ikigai définit les paramètres à prendre en compte pour identifier l’activité qui permettra d’être bien plus aligné, ceci en travaillant sur 4 grandes questions :
◾ Ce que vous aimez :
Quelles sont les choses qui vous intéressent ? Que feriez-vous de votre temps si vous en aviez davantage pour vous ? Quelle partie de votre travail aimez-vous le plus ? Qu’est-ce qui vous touche ?
◾ Ce pour quoi vous êtes doué :
Quelles sont les compétences ou qualités humaines que les autres vous reconnaissent ? Quels sont vos talents naturels et comment pouvez-vous les développer ? Quelles sont les choses que vous faites (à la maison comme au travail), que vous trouvez faciles ? De quoi êtes-vous fier ?
◾ Ce dont le monde a besoin :
Quels problèmes aimerez-vous résoudre ? Quels changements et contributions souhaitez-vous apporter au monde ? Quelles sont les causes qui vous touchent ou que vous souhaitez défendre ?
◾ Ce pour quoi vous êtes (ou serez) payé :
Quelles sont les compétences et connaissances pour lesquelles vous êtes payé aujourd’hui ? vous aimeriez être payé à faire quoi ?
Faire correctement cet exercice demande un vrai travail d’introspection, oblige à prendre du recul sur les idées reçues, à ne pas se concentrer uniquement sur la particularité “profession” en elle-même pour définir un projet professionnel, mais au contraire de trouver le point d’intersection entre : passion, mission, profession et vocation.
Le but étant de chercher le bon équilibre entre ces 4 domaines pour trouver sa voie, sa raison d’être professionnelle.
Ni hérisson ni paillasson
Etre assertif, c’est être acteur de la relation.
Un acteur constructif, positif, capable d’accepter la critique avec bienveillance et qui sait s’affirmer de façon constructive sans dévaloriser les autres.
Bien sûr tout le monde sait être assertif, mais ce qui est moins évident c’est savoir le rester quand on se retrouve en situation de conflit.
En travaillant l’attitude, la (re)formulation …, l’assertif sait faire valoir son point de vue sans violence et arrive à faire passer une information acceptable et acceptée par tous.
L’assertif ne considère pas qu’il a un problème à résoudre, mais un objectif à atteindre.
accuser réception … et motiver
On ne prend pas toujours suffisamment en compte l’importance et les bienfaits de la reconnaissance
qui agit comme un levier en permettant à l’autre de se voir de manière plus positive grâce à
un sentiment de fierté et d’appartenance.
Mais ça ne se limite pas à ça : la reconnaissance est aussi un facteur de bonne santé,
en réduisant le stress et l’anxiété, et en améliorant les relations avec les autres.
Et, en alimentant le cercle vertueux, le retour positif (encouragement) renforcera la motivation à reproduire ce qui vaut cet encouragement.
N’oubliez pas qu’il faut 5 signes de reconnaissance positifs pour compenser un signe de reconnaissance négatif.
Le flow, ce petit moment magique où le temps n’existe plus … quand le juste niveau de défi rencontre le juste niveau de compétences.
Le flow, c’est quand on est complètement plongé, concentré et engagé dans ce qu’on est en train de faire, (totalement centré sur la motivation dit Mihály Csíkszentmihályi*)
◾ Que votre travail soit trop facile pour vos compétences, et vous êtes dans l’ennui,
◾ à contrario, qu’il soit trop difficile et vous êtes en stress.
C’est cette expérience positive pendant une activité, quand on éprouve de la joie, de la créativité et un engagement total.
Les personnes créatives ou celles extrêmement performantes décrivent un état de bonheur conscient et une concentration telle qu’on en oublie tout le reste.
C’est ça le Flow. C’est être plus créatif, plus productif et bien souvent, plus heureux.
*Mihály Csíkszentmihályi est un psychologue hongrois exerçant aux USA connu comme ” l’architecte du flow “.
Souriez …
Pour la petite histoire, la journée mondiale du sourire – World Smile Day – a été inventée par l’artiste Harvey Ball (USA)
qui est passé à la postérité en créant le fameux smiley (en 1963).
Mais Harvey Ball n’avait pas déposé son smiley qui est du coup passé dans le domaine public aux US.
Dans les années 70, c’est un français qui reprend l’idée, la transforme et dépose son dessin à l’INPI.
L’écoute active ou écoute bienveillante est une technique de communication qui utilise les questions et la reformulation pour mettre en mots les émotions et les sentiments exprimés par l’interlocuteur.
Ecouter activement n’est pas chose facile et va à l’encontre de nos habitudes ; on est plus souvent à l’écoute de son propre discours interne que l’on prépare pour répondre.
Et pourtant, on seulement, l’écoute active a pour intention de s’assurer qu’on a réellement compris le message, ainsi que les émotions et les sentiments associés, mais elle permet aussi que l’autre sache que nous nous intéressons à lui et que nous faisons le nécessaire pour comprendre son discours.
▪ quand l’écoute est réactive, elle est pilotée par l’ego et la pensée de ce qu’on va répondre.
On parle aussi de “tri sur soi”
▪ quand l’écoute est active, elle est guidée par l’empathie et un intérêt bienveillant, et l’autre le sait.
On parle aussi de “tri sur l’autre”
* concept de Carl Rogers, psychologue américain spécialiste dans la relation d’aide, la médiation et l’éducation.
L’instant présent fait référence au moment de notre vie qui se situe entre le passé et l’avenir.
C’est le moment qui est réel et tangible, par opposition au passé et à l’avenir qui ne sont que des constructions mentales.
La pleine conscience, mindfulness en anglais, est une pratique qui consiste à être attentif et conscient de l’instant présent, de ses pensées, ses émotions, ses sensations corporelles et de son environnement dans l’instant présent, sans être distrait par des pensées sur le passé ou l’avenir, sans les bouleversements émotionnels provoqués par nos blessures, nos interprétations et nos croyances subjectives.
Être conscient de l’instant présent peut nous aider à réduire le stress et à améliorer notre qualité de vie. Et aussi augmenter notre concentration, notre attention.
Car c’est uniquement dans la pleine conscience qu’on capte les signaux faibles, qu’on ressent les signaux forts, qu’on pense, qu’on décide et qu’on agit.
C’est quand on est centré sur le présent qu’on peut se concentrer.
Pour Serge Tisseron* l’empathie “peut être représentée sous la forme d’une pyramide constituée de trois étages superposés, correspondant à des relations de plus en plus riches, partagées avec un nombre de plus en plus réduit de gens.”
◾ l’identification :
C’est le premier niveau : on comprend le point de vue de l’autre (empathie cognitive) et ce qu’il ressent (empathie émotionnelle). une résonnance s’établit déjà.
◾ la reconnaissance mutuelle :
C’est le deuxième niveau, la création de la réciprocité. Je m’identifie à l’autre et il peut s’identifier à moi. II comprend aussi ce que je comprends et ressent ce que je ressens.
◾ l’intersubjectivité :
C’est le troisième et dernier niveau, on reconnaît à l’autre la possibilité de nous éclairer sur les côtés de nous-même qu’on ignore, les barrières tombent, c’est la relation amicale (ou amoureuse) épanouie.
Cette forme complète d’empathie nécessite une vraie confiance
Serge Tisseron* différencie également bien nettement l’empathie de la sympathie (qui implique que l’on partage des valeurs avec l’autre – ce que n’exige pas l’empathie) et de la compassion (qui sous-entend un rapport plus inégal).
* Psychiatre et psychanalyste français membre de l’Académie des Technologies.
La formule du bonheur ?
Et si on parlait de bonheur pour terminer la semaine sur une note agréable …
Alors, c’est quoi le bonheur ? Pas forcément facile de répondre.
C’est pourquoi Seligman l’a divisé en 3 parties, ces divisions étant plus facilement appréciables que la notion globale,
ce qui nous permet de travailler sur chacune des trois dimensions pour arriver à plus de bien-être.
Renversement des (mauvaises) habitudes
Charles Duhigg appelle ça la règle d’or du changement de l’habitude.
Une habitude peut être représentée par une boucle en 3 étapes :
◾ le signal – déclencheur (envie de manger, de fumer, ou même un certain moment dans la journée …)
◾ la routine (qui peut être aussi bien positive que négative – fumer, rester dormir le matin ou faire du sport par exemple, c’est ça que vous allez travailler)
◾ et la récompense (c’est souvent d’un sentiment de bien-être, de soulagement, d’apaisement)
S’il est primordial de bien prendre le temps d’identifier les 3 étapes pour une vraie prise de conscience,
seule la routine est à travailler.
“Une fois que vous avez conscience du fonctionnement de votre habitude, que vous avez identifié les signaux
et les récompenses, vous avez déjà à moitié changé” CharlesDuhigg “Le pouvoir des habitudes”
Une fois la routine totalement intégrée dans votre quotidien,
vous vous rapprocherez véritablement de votre objectif !
Regardez l’histoire du cookie de Charles Duhigg en 3 petites minutes très sympathiques >>> https://bit.ly/3zNyLRg
En sciences sociales une interaction fait référence à toutes les actions réciproques entre deux ou plusieurs individus au cours desquelles des informations sont partagées. Une interaction inscrite dans la durée devient une relation.*
Les interactions sont invisibles, impalpables, c’est ce qui les rend souvent difficiles à comprendre et à maîtriser.
Il existe tout un panel d’outils qui aident à se centrer sur la dynamique des interactions. En utilisant les intelligences émotionnelle, intuitive et relationnelle, on peut bénéficier d’un levier extraordinaire pour créer et maintenir une cohésion d’équipe et garantir l’harmonie d’un groupe.
Que chacun puisse apporter ses différences et ses complémentarités fera la richesse du collectif à condition de mettre en résonance les individus pour créer des collaborations génératives de très haute qualité.
Dans le projet “Aristote” ou les 5 clés des équipes gagnantes selon Google, Julia Rozovsky** conclut que les interactions seraient même plus importantes que les individus qui constituent l’équipe.
C’est à partir des interactions que naissent des choses que personne n’aurait pu imaginer tout seul. C’est là un des grands piliers de l’intelligence collective (1+1>3), un principe fondamental que nous utilisons systématiquement dans les groupes de Mastermind.
Par exemple, pour une équipe de 7 personnes, il y aura 21 interactions simples (qui ne sont pas toutes ni de la même intensité, ni de la même énergie, ni de la même qualité) : on obtient 1 (équipe) + 7 (personnes) + 21 (interactions simples) = 29 possibilités pour créer une cohésion d’équipe à partir du facteur humain.
* Wikipédia
** chercheuse à Harvard, analyste Ressources Humaines chez Google
Mettre son énergie au bon endroit
L’attitude proactive c’est aborder de façon positive les situations, ne pas se focaliser à vouloir tenter de changer ce qui ne peut pas être changé.
Dans son livre “les 7 habitudes des gens efficaces”, Stephen Covey* explique en détail :
◾ la zone de préoccupation qui contient tout ce qui n’est pas de notre responsabilité,
◾ la zone d’influence qui est celle dans laquelle on a la possibilité d’évoluer et où on doit focaliser son énergie.
Parce que l’important est de prendre ses propres responsabilités mais qu’il est facile de tomber dans le piège de penser que tout ce qui se passe dans notre existence est soit le résultat direct de nos propres actions, soit la faute de quelqu’un d’autre, il est essentiel de bien identifier sa zone d’influence, la seule qui nous permet de concentrer notre énergie et notre attention sur ce qu’on peut faire évoluer.
De plus, il est prouvé que plus nous assumons la responsabilité de notre propre bien-être, de notre bonheur, de nos actions … moins nous nous sentons victimes des circonstances.
* Auteur et conférencier américain, professeur à l’école de commerce Jon M. Huntsman de l’université d’État de l’Utah.
De l’influence des mots quand ils cadrent le discours
En utilisant certains mots de liaison plutôt que d’autres, certains éléments d’une phrase, d’un discours, vont être mis en relief, au premier plan pour laisser le reste en retrait, au second plan.
◾ dans l’exemple* : il fait beau aujourd’hui il pleuvra demain, on va être plus impacté par la crainte qu’il pleuve demain en donnant peu de poids au fait qu’il fait beau aujourd’hui,
◾ quand ces deux mêmes expressions sont reliées avec le mot , on donne la même importance aux deux événements,
◾ enfin, dans : il fait beau aujourd’hui, ̂ il pleuvra demain, l’attention est plus fortement focalisée sur la première partie de la phrase, tandis que la seconde sera laissée à l’arrière-plan.
On appelle cette structure un schéma.
Certaines personnes reproduisent fréquemment les mêmes schémas, par exemple en utilisant très souvent le mot .
Ce type de cadrage verbal peut beaucoup influencer la façon dont on interprète et on répond à des déclarations et des situations particulières.
Un autre exemple :
◾ Je veux le faire j’ai un problème
◾ Je veux le faire j’ai un problème
◾ Je veux le faire ̂ j’ai un problème
* tiré du livre de R. Dilts “La magie du langage”
Se créer de nouvelles habitudes … et se débarrasser des anciennes
Plus de 40% de nos actions relèvent d’habitudes, sans quoi notre cerveau serait vite submergé.
Selon Duhigg* l’habitude est un processus en 3 étapes : signal > routine > récompense.
◾ Identifiez le signal (c’est l’élément déclencheur)
Ex : j’ai faim (envie de manger)
ou : j’ai un coup de fatigue
◾ Identifiez la routine (le comportement qu’on veut changer)
Ex : je grignote des gâteaux et des sucreries
ou : je me prends une tasse de café comme chaque fois que j’ai un “coup de pompe”
◾ Identifiez la récompense
Ex : je ressens du bien-être, de la satiété
ou : j’ai récupéré de l’énergie
Et concentrez-vous sur la routine : La bonne nouvelle c’est que pour réussir à changer une habitude, vous aurez à en modifier seulement la routine. Tout n’est pas à refaire !
En fonction des études, on parle de 21 jours (90 selon les neurosciences) pour changer une habitude. On dit aussi avec peut-être plus de raison qu’aucune durée n’est systématique, tout va dépendre du type d’habitude en cause et des caractéristiques personnelles.
⚠ Changer d’habitude est souvent difficile. Parfois la prise de conscience et le changement peuvent prendre du temps, plusieurs expériences et des échecs.
Mais ce schéma est un bon point de départ.
* Charles Duhigg “Le pouvoir des habitudes : changer un rien pour tout changer”.
Lâchez les commandes …
La pause est par définition limitée dans le temps.
C’est un temps d’arrêt qui permet de prendre du recul pour regarder le moment,
la situation en discernant les peurs et/ou les désirs qui sont en nous, avec un autre regard et en renonçant au contrôle.
Par exemple, marquer un temps d’arrêt quand explose de colère, ou fou d’impatience, c’est la dernière chose dont on a envie.
Et pourtant cette prise de recul est la plupart du temps nécessaire et bénéfique.
Profitez !
Petit message de la part de nos 4 émotions primaires.
Parce que derrière chaque émotion, il y a un déclencheur, un besoin à satisfaire …. et une action à mener !
◾ Le déclencheur de la peur est une menace ou un danger perçu.
Derrière la peur il y a tout naturellement le besoin d’être protégé, rassuré, sécurisé.
L’action à mener pourra être par exemple de se trouver un cadre beaucoup plus rassurant.
◾ Le déclencheur de la colère est un sentiment d’injustice ou d’impuissance (obstacle), parfois une intrusion dans la sphère privée.
Derrière la colère il y a le besoin de défendre son territoire, le besoin de justice et de respect et de changement (que l’obstacle n’en soit plus un).
L’action à mener pourra être de trouver un changement salutaire.
◾ Le déclencheur de la tristesse est la défaite, ou la perte (d’une personne, un idéal, un objet …).
Derrière la tristesse il y a le besoin de pouvoir exprimer sa douleur, d’être réconforté, mais aussi parfois de rester seul.
L’action à mener pourra être de trouver du réconfort, voire de l’aide.
◾ Le déclencheur de la joie est une réussite, un plaisir, une possibilité de satisfaire une envie.
Derrière la joie il y a le besoin d’extérioriser, de partager avec les autres.
L’action à mener pourra être de rencontrer des personnes pour partager le moment de plaisir.
Les émotions de base sont présentes dans toutes les cultures et reconnaissables par leurs mimiques caractéristiques. Elles sont au nombre de 4 : joie, colère, peur et tristesse, (parfois 6 selon les théories – on rajoute la surprise et le dégoût).
Cette dimension subjective du temps …
Le temps est une ressource de valeur. De grande valeur.
Mais avez-vous déjà remarqué que nos minutes ralentissent ou s’accélèrent selon le plaisir que nous portons à une tâche…
Tout va dépendre de l’énergie dans laquelle on se trouve :
◾ si le côté passionnel, intéressant prend le dessus, nos minutes “filent” à toute vitesse.
◾ inversement si la tâche est rébarbative, on se “construit” un temps long.
C’est la loi de Fraisse*
Méthode Pomodoro, matrice Eisenhower, alternance entre occupations plaisantes / moins plaisantes … l’important est de ne pas se laisser embarquer à privilégier les tâches agréables à cause de ce petit penchant naturel à commencer par faire ce qui nous plaît au détriment de ce qui est important.
* Paul Fraisse est un psychologue français (1911 – 1996) connu pour ses travaux sur la psychologie de la perception.