Nos gifs et carrousels – 5
Prioriser
Simplissime dans sa définition, la règle des 5/25, ou “Liste des 5/25”, est une stratégie de gestion du temps et de prise de décision développée par Warren Buffett*.
L’idée est de se concentrer fortement sur quelques objectifs clés pour permettre d’obtenir des résultats significatifs et gratifiants, plutôt que de s’éparpiller sur de nombreux objectifs moins prioritaires.
◾ 1 – Écrire 25 objectifs majeurs qu’on souhaite accomplir dans notre vie, qu’ils soient personnels, professionnels, financiers, etc. Ces objectifs doivent être significatifs.
◾ 2 – Identifier les 5 objectifs prioritaires en choisissant ceux qui sont vraiment les plus importants. Ce sont les objectifs qui, une fois atteints, auront le plus grand impact sur notre vie et nous rapprocheront le plus de nos aspirations.
◾ 3 – Laisser tomber les autres même si cette étape peut sembler contre-intuitive. On pourra s’en occuper quand on aura rempli nos 5 premiers objectifs.
⚠ Il est important de comprendre que 5/25 n’est pas une formule rigide, mais plutôt une approche qui peut être adaptée en fonction des circonstances et des valeurs personnelles.
Elle a le mérite d’encourager la réflexion sur ce qui est vraiment important pour nous et sur la manière de diriger nos efforts vers nos priorités.
* homme d’affaires, investisseur et milliardaire américain
L’espoir …
Quand tout commence par une histoire …
Le mythe de la boîte de Pandore explique l’origine, les interprétations et quelques attitudes face à l’espoir.
Selon la mythologie grecque Pandore reçut en cadeau de Zeus une boîte qu’il lui avait défendu d’ouvrir. Ne pouvant résister à la tentation, elle l’ouvrit. Les maux, les misères humaines ainsi que les dons s’échappèrent de la boîte et se répandirent dans le monde. Pandore referma la boite, mais trop tard.
Seule l’espérance devait y rester enfermée, et c’est elle qui devait donner aux hommes la force et le courage de surmonter les épreuves de la vie.
Techniquement, selon Snyder, l’espoir est un mécanisme qui ne peut être enclenché que si trois éléments sont présents : un but, une volonté et un moyen.
Il attire également notre attention à ne pas confondre optimisme et espoir :
◾ La personne optimiste a la croyance que des choses positives vont lui arriver sans avoir de plan précis pour arriver à ses fins.
◾ La personne pleine d’espoir cherchera à contourner les difficultés en modifiant ses plans.
Confrontée à une difficulté, il sera plus difficile à la personne optimiste qu’à celle pleine d’espoir de s’adapter.
On vous partage ce test, rapide et ludique pour comprendre votre positionnement par rapport à votre propension à l’espoir.
Téléchargez-le et partagez-le : https://bit.ly/3yScLoz
Et sachez qu’il peut être adapté à des situations collectives.
Enjoy !
> voir le carrousel
le test en fichier pdf
le test en fichier excel
Simple ! Cet outil issu de la PNL est une aide précieuse pour un travail d’atteinte d’objectifs personnels et professionnels (évolution, reconversion …)
Il s’appuie sur un questionnement dynamique bien précis en examinant simplement et concrètement l’ensemble des éléments nécessaires à la réussite.
Répondez aux trois questions de l’animation en prenant bien soin de :
▪ formuler positivement votre question d’objectif, on élimine les “je ne veux pas de ….”
▪ trouver un objectif qui est en son pouvoir personnel dans le sens qu’il ne doit pas dépendre de l’aval d’une autre personne
▪ définir un objectif réaliste, mesurable atteignable et vérifiable ( revoir l’objectif SMART si besoin)
▪ … et que cet objectif soit contextuel …. par exemple avec un descriptif en situation donnée (où, quand, comment, avec qui ?)
et surtout visualisez-le, projetez-le dans votre futur !
* Programmation Neuro-Linguistique – définition d’objectif d’après Bandler
… ou la force du conditionnement
Peut-être une légende urbaine, cette métaphore de la routine d’entreprise serait apparemment juste une théorie, une fable utilisée (détournée ?) par Hamel et Prahalad* décrivant une expérience imaginaire.
Sauf qu’elle a tout de même le mérite d’expliquer comment s’entretient une culture d’entreprise, même obsolète, ou aussi le silence autour des secrets de famille.
Parce que, toutes les familles, toutes les équipes et toutes les entreprises ont besoin de se fabriquer des conformités pour pouvoir fonctionner avec fluidité.
Et si les histoires ont été réellement vécues avant, si les problèmes et les besoins ont réellement existé, il est fort probable qu’aujourd’hui tout ça n’ait plus aucun sens.
Ce qui nous amène tout droit au problème de la résistance au changement.
“Les stratégies des dirigeants, dès qu’elles deviennent prisonnières de “traditions” que plus personne ne remet en question, constituent des limites à la créativité.
Car si le manager opérationnel voit la banane, le dirigeant stratégique voit la douche glacée… et les procédures du groupe interdisent les échelles. C’est ainsi que les grandes organisations, stérilisant toute initiative en empilant des strates de complexité matricielle, vivent en slow motion, tout en payant des fortunes pour retrouver, à coups de stages et de séminaires, “l’agilité” perdue”.**
* Gary Hamel et C. K. Prahalad, deux chercheurs en management, dans leur ouvrage “La Conquête du futur” (Dunod, 1995)
** Capital du 18/06/2018
Proactivité
C’est l’attitude proactive qui aide à aborder de façon positive les situations,
qui permet de ne pas se focaliser à vouloir tenter de changer ce qui ne peut pas être changé
et concentrer notre énergie et notre attention sur ce qu’on peut faire évoluer.
Dans son livre “les 7 habitudes des gens efficaces”, Stephen Covey explique en détail proactivité et réactivité.
Pour le réactif le problème est à l’extérieur, c’est toujours les autres,
Pour le proactif la solution est en lui.
L’indice d’enseignabilité évalue notre potentiel à assimiler les enseignements. Il entre en jeu dès qu’on essaye d’acquérir une nouvelle compétence ou d’apprendre quelque chose de nouveau.
Il est constitué de deux variables :
◾ la volonté d’apprendre
Sur une échelle de 0 à 10, quelle est notre volonté d’apprendre ? Nous avons tous le désir d’apprendre quelque chose qui nous intéresse, mais :
Sommes-nous prêt à dépenser de l’argent pour acquérir de nouvelles connaissances ? À faire l’effort d’assister à des séminaires, à acheter des livres …
À consacrer beaucoup de temps pour notre apprentissage ? À abandonner / sacrifier ce qui nous plait tant pour apprendre ? Notre série Netflix préférée ? Nos soirées foot ?
Que sommes-nous réellement prêt à donner en échange ?
◾ la volonté d’accepter le changement
On peut avoir une forte volonté d’apprendre tout en étant peu disposé à changer, ça n’est pas forcément lié.
Bien souvent nous préférons continuer à faire ce que nous faisons et rester là où nous sommes, même si ce modèle de comportement ne nous mène nulle part.
Accepter le changement est le plus grand défi pour beaucoup d’entre nous.
La volonté d’accepter le changement est avoir la volonté de faire – et faire – ce qu’on apprend.
Pour avoir un très bon indice d’enseignabilité, il faut que ces deux points soient au maximum.
Parce que bien souvent on obtient un score élevé en volonté d’apprendre et très faible en volonté d’accepter le changement.
Hé oui, nos habitudes sont la chose la plus difficile à changer et nous n’avons pas toujours la patience nécessaire pour en construire de nouvelles.
⚠ Et pour compliquer le tout, cet indice d’enseignabilité est très changeant : on peut passer d’un indice élevé à un indice très bas en une fraction de seconde.
100 % parfait !
Tant qu’il est vécu positivement, le perfectionnisme peut être une compétence.
Mais le plus souvent il agit comme un frein quand il s’agit d’être parfait jusqu’à l’épuisement.
Etre perfectionniste, c’est avoir ce trait de caractère, ce comportement qui fait croire que la perfection existe et peut/doit être atteinte.
Qui fait que nous avons des exigences trop élevées en tentant d’atteindre cette perfection qui nous prend toute notre énergie et notre temps
dans des choses qui …. n’ont justement pas à être parfaites !
Stress, démotivation, perte des priorités … on arrive vite dans un cercle vicieux.
” Faites de votre mieux ” (4ème accord toltèque)
Le stress est cet ensemble de signaux que nous percevons et qui nous indiquent que quelque chose ne va pas, qu’il y a peut-être un danger. C’est une énergie réflexe de l’organisme, qui a longtemps été indispensable à notre survie et une information salutaire.
S’il est souvent perçu comme négatif, il n’est en fait ni bon ni mauvais.
Pour autant, quand il est trop présent, trop fort et/ou trop long, il épuise et devient un mauvais conseiller et devient nocif.
Dans une certaine mesure, il est tout à fait possible de transformer un état de stress en un espace de solution : on appelle ça l’état COACH**
C’est Robert Dilts* (à qui l’on doit entre autres le modèle des niveaux logiques) qui propose ces 2 acronymes représentant 2 états : CRASH** et COACH**.
L’état CRASH** fait référence à un stress improductif, néfaste et énergivore,
Pour identifier si vous êtes en état de stress, l’acronyme CRASH** vous aidera à mieux savoir si vous êtes :
Contracté – Réactif – Analysant – Séparé – Hostile
Pour transformer un stress en un état positif, un autre acronyme COACH** (qui n’a rien à voir avec le coaching) vous aidera à mieux vous mettre en situation de :
Centrage – Ouverture – Attention – Connection – Hospitalité
L’état COACH** est un état positif et serein, propice à une posture ressource.
L’objectif étant de repérer un état CRASH** pour l’amener tranquillement à un état COACH**.
Les trois manières instinctives pour réagir face au stress sont : le combat, la fuite et la paralysie.
Votre nouveau choix va être de le transformer en espace de solution(s).
* Auteur, formateur et consultant américain travaillant au développement de la Programmation Neurolinguistique (PNL) qui théorise le modèle des “niveaux logiques”, également appelé “Pyramide de Dilts”.
** acronyme mnémotechnique issu des travaux de Robert Dilts
Le cycle (ou spirale) de la culpabilité est un modèle conceptuel qui décrit la façon dont les individus réagissent face à l’erreur (parfois aussi au conflit ou au problème).
Les différentes étapes sont interconnectées et répétitives, et sont souvent associées à des émotions de ressenti négatif telles que la culpabilité, la colère, la frustration, la honte … créant ainsi un cercle vicieux auquel il est difficile d’échapper.
⚠ Cela peut se produire entre personnes, mais aussi entre de grands groupes de personnes (communautés).
◾ Le cycle commence généralement par l’erreur, un conflit ou un problème. Cela peut être une erreur personnelle ou professionnelle, une difficulté relationnelle ou un échec quelconque.
◾ Le sentiment de culpabilité : après avoir pris conscience de l’erreur, on va se blâmer et se sentir responsable des conséquences de l’erreur.
◾ La culpabilité va déclencher la peur, notamment la peur de la réprimande, du jugement des autres ou la peur de perdre la confiance de ses collègues ou proches.
◾ Pour éviter les conséquences redoutées, on est parfois tenté de dissimuler l’erreur plutôt que de la reconnaître ouvertement. On peut choisir de ne pas partager l’information ou même de mentir pour éviter d’être blâmé.
◾ En dissimulant l’erreur, on perd l’opportunité d’apprendre de celle-ci. L’incapacité d’admettre ses erreurs entrave le processus d’apprentissage et de croissance personnelle.
◾ Du coup le problème initial reste non résolu car il n’a pas été correctement traité. Les conséquences peuvent s’accumuler, entraînant éventuellement des problèmes plus importants.
Bref, ce cycle peut devenir répétitif et avoir des répercussions importantes sur la confiance, les relations et le développement personnel. Il est important de briser ce mécanisme en encourageant une culture où l’erreur est perçue comme une opportunité d’apprentissage, en favorisant la transparence et en encourageant la responsabilité personnelle.
Ce qui permet de créer un environnement propice à la résolution de problèmes et à la croissance individuelle et collective.
Le système tout en dualité qui nous habite tous
Et surtout un système en équilibre !
L’ego est la représentation que l’on se fait de soi. Un petit aparté sur l’ego qui a si mauvaise presse. Il est souvent assimilé à l’orgueil, à l’égocentrisme, au culte de soi, à l’ego surdimensionné.
Mais l’ego peut être un allié utile à condition de tenir un certain équilibre avec l’âme. L’ego nous définit au niveau sociétal, il nous dit qui nous sommes et où aller. Il nous ancre à une certaine matérialité dont nous avons tous besoin.
L’âme (pas l’âme du point de vue spirituel) c’est aussi nous, mais orienté vers l’extérieur, vers le collectif et la contribution. Elle est présente dès le plus jeune âge, contrairement à l’ego et n’est pas forgée par les influences externes.
Vous l’aurez compris, encore une fois c’est l’équilibre qu’il faut rechercher. Cette dualité n’a pas vocation à être dissoute, car les deux facettes ont leur rôle à jouer dans notre parcours !
Mixité générationnelle.
Même en dépassant les stéréotypes et les idées toutes faites en ce qui concerne les différentes générations, il reste qu’on est confronté aujourd’hui à une situation inédite, à savoir la présence simultanée de quatre générations*.
Et la cohabitation peut se révéler une vraie richesse, de par la complémentarité (vision du travail, compétences … ) ou au contraire source de conflits, notamment à cause d’une modification profonde des valeurs des générations : engagement et méthodes de travail, adaptation aux nouvelles technologies, etc.
◾ Les baby-boomers (1945 – 1960**)
Ils suivent la génération dite silencieuse, ils doivent leur nom au baby-boom qui a suivi la seconde guerre mondiale.
Ils sont souvent considérés comme des privilégiés car ils ont profité des 30 glorieuses.
◾ La génération X (1961 – 1980)
C’est elle qui a connu plusieurs chocs pétroliers et a subit les premières grandes vagues de chômage.
◾ La génération Y (1981 -1995)
La génération Y ou Millennials a grandi avec Internet et se distingue par sa relation au travail. Elle accorde plus d’importance à l’éthique et se démarque aussi par son indépendance.
◾ La génération Z (1996 – 2010)
On les appelle aussi les digital natives parce qu’ils sont nés carrément avec le numérique. C’est une génération ultra-connectée et très engagée : “Ils sont en train de changer la manière de travailler, de voyager, d’apprendre, de consommer”**
◾ La génération Alpha
Pas encore présente sur le marché du travail ; selon Rémy Oudghiri, sociologue, les Alphas représentent la génération du futur qui aura à réinventer le rôle des humains …
* Les personnes qui appartiennent à une même génération sont considérées avoir été marquées par des événements historiques et des phénomènes culturels qui se produisent à des stades de développement clés et qui contribuent à la formation d’une mémoire collective saillante.
** les dates varient sensiblement selon les classifications.
*** Michel Serres dans son livre Petite Poucette
Communiquons, collaborons …
Parce que la communication non violente est un langage à la portée de tous, vecteur de bienveillance et d’empathie, elle trouve sa place partout dans la vie de tous les jours.
Elle est articulée autour de 4 étapes (le bien connu bonhomme OSBD) :
◾ se connecter avec ses ressentis,
◾ identifier ses besoins,
◾ partager ses sentiments sans agresser l’autre,
◾ exprimer des demandes claires, précises et positives pour satisfaire les besoins.
On dit qu’il suffit d’une seule personne qui la pratique au sein d’un groupe pour arriver à pacifier les relations.
Il nous a fallu synthétiser et résumer un sujet extrêmement riche mais on citera encore Thomas d’Ansembourg* pour l’exemple :
Un enfant rentre de l’école et laisse la plupart du temps traîner ses affaires, peut-être parce qu’il est fatigué, ou qu’il a besoin de s’affirmer, d’attirer l’attention …
Sa mère utilise la méthode OSBD :
◾ observation : “Je vois que tes chaussures sont sur le tapis, tes jouets dans l’escalier”
◾ sentiment: “Je me sens découragée”
◾ besoin : ” j’ai besoin d’ordre et qu’on m’aide à tenir cette maison rangée ”
◾ demande : ” je voudrais savoir si tu serais d’accord pour remettre tes affaires dans ta chambre ? ”
Elle a invité son enfant à prendre conscience qu’il n’est pas seul dans la maison, et à modifier sa façon d’agir sans utiliser de violence.
* tiré du livre : ” Cessez d’être gentil soyez vrai! ”
L’inclusion, une règle d’or.
La diversité est le moteur de l’invention. Elle génère une créativité qui enrichit le monde.
Sans diversité, les systèmes meurent.
La diversité n’est ni positive ni négative et ce n’est pas un problème à résoudre … la diversité existe, tout simplement :
◾ la diversité, ce n’est pas le genre, l’âge, l’orientation sexuelle ou la capacité physique.
Le genre, l’âge, l’orientation sexuelle ou la capacité physique sont juste un aspect de la diversité humaine.
◾ la diversité ce n’est pas non plus l’ethnicité. Dans la mesure où elle peut être définie, l’ethnicité est un élément de la diversité naturelle.
◾ Ce n’est pas non plus les systèmes de croyances qui sont purement… des croyances, construites par l’homme.
◾ Et pas non plus la nationalité, qui tout comme les pays, est seulement un concept, une construction.
Développer une culture d’inclusion crée des liens forts et améliore les opportunités.
Ce schéma bien connu a été largement reproduit et connaît de nombreuses variantes. Il proviendrait d’un site espagnol non identifié.
Enfermés dans nos méthodes de pensée ordinaires on arrive toujours au même type de résultat.
Parce que “la créativité implique de briser les conventions afin de regarder les choses sous un jour nouveau*”, voici le processus de l’imagineering** de Walt Disney, processus qui peut être réalisé individuellement ou collectivement.
◾ le rêveur laisse son imagination s’envoler sans se soucier de la mise en œuvre de ses conceptions. Le résultat est un trésor d’associations, d’idées.
◾ Le réaliste cherche des moyens de ramener l’utopie sur terre en transformant des concepts en quelque chose de réalisable et pratique.
◾ Enfin, le critique passe au crible toutes ces idées.
, ’ :
Supposons que votre défi consiste à préparer votre transition professionnelle et vous souhaitez créer votre entreprise.
◾ 1 Le rêveur : visualisez votre rêve en tant que futur entrepreneur, mettez-vous dans cette nouvelle peau, vivez-la, et sur une grande feuille, exprimez en image(s), et/ou quelques mots votre rêve sans aucune limite ni retenue, sans jugement. Prenez le temps de rêver avec une posture de rêveur et aucune autre !
◾ 2 Le réaliste : connectez-vous à votre intention, au rêve lui-même. Ressentez et inscrivez les étapes pour aller vers ce rêve. Il est important de changer de posture, d’état d’esprit, changez de pièce (comme l’aurait fait Walt Disney en passant de la salle des rêves à la salle du réaliste).
Le réaliste détermine les grandes étapes de votre projet d’entreprise. Sachez qu’il en manquera, c’est normal, au fil du temps des éléments vous viendront.
◾ 3 le critique : changez à nouveau de posture, d’état d’esprit, ainsi que de pièce ou d’environnement. Le but sera de prendre chaque étape du réaliste et de la “critiquer”. Il est hors de question d’entendre “Ce n’est pas possible…”, “Cette étape est nulle …” L’état d’esprit du critique est de se demander comment améliorer l’étape, par quelles actions la catalyser et de définir des objectifs et des actions à court terme. Soyez comme Sherlock Homes. Prenez votre loupe et allez en profondeur pour améliorer dans le détail chaque étape du réaliste.
◾ Étape + : recommencez pour améliorer 🙂
L’imagineering peut aussi se faire si on est seul, le travail se fera grâce au passage successif des différents modes de pensée.
* Edward de Bono “Six chapeaux pour penser”
Pour bien comprendre ce qui vaut la peine d’être dit, voici la technique des “trois passoires” ou “trois filtres” de Socrate, racontée par George Lesage*.
Avant de dire toutes sortes de choses sur les autres, il est bien de prendre le temps de filtrer ce que l’on veut dire.
On raconte qu’à l’époque de la Grèce antique, le philosophe Socrate était réputé pour sa grande sagesse.
Un jour qu’il se promenait, quelqu’un l’approcha :
Socrate, écoute ce que je viens d’apprendre sur ton élève Platon.
Mais avant de laisser son interlocuteur aller plus loin, Socrate lui fit passer le “test des trois passoires”.
◾ Ce que tu as à me dire au sujet de Platon, est-ce que c’est vrai ?
Je n’en sais rien, dit l’homme, on vient juste de m’en parler.
Donc, tu n’es pas vraiment sûr que ce soit vrai …
◾ Mais, est-ce bienveillant ?
Ah non, au contraire !
Donc, tu désires me dire quelque chose de mauvais sur Platon sans être certain que ce soit vrai …
◾ Et est-ce que ça va être utile ?
Non, répond l’homme.
Donc, conclut Socrate, si ce que tu vas me dire n’est ni vrai, ni bon, ni utile, pourquoi me le dire ?
Certes, il paraît que l’anecdote n’est pas authentique. Il n’en reste pas moins qu’elle contient une grande sagesse qui mérite qu’on s’y intéresse.
⚠ Filtrer ce que nous pouvons dire sur l’autre est essentiel bien sûr, mais il est important également de penser à filtrer les pensées que nous avons sur nous-même (Merci à Michelle DEPREV).
* dans son livre “La Caverne et l’ange gardien”, conte philosophique qui s’inspire de l’allégorie de la caverne de Platon, où les jeunes héros apprennent à se servir de la “neuvième intelligence”, c’est-à-dire la capacité de se connaître, de se situer, et d’explorer leur rôle dans l’univers à travers des réflexions, et par l’exercice des vertus et des valeurs fondamentales.
Vers la maîtrise sans brûler les étapes
Le modèle des étapes de compétence a été développé par Martin M. Broadwell* puis par Noel Burch* vers 1970.
Il met en lumière la progression de l’apprenant, progression séquentielle, quelque peu prévisible, à travers 4 étapes :
◾ 1 – Inconsciemment incompétent – Au stade de l’incompétence inconsciente , je ne comprends pas ou je ne sais pas faire quelque chose et surtout je ne reconnais pas nécessairement mon déficit.
> je ne sais pas jouer de la guitare, je ne sais même pas qu’il existe des concepts indispensables tels que les gammes, les harmonies, les accords ….
◾ 2 – Consciemment incompétent – Quand je ne comprends pas ou ne sais pas comment faire quelque chose, mais je sais maintenant qu’il y a un déficit.
> je sens mon manque de compétence et de connaissance dans les domaines nécessaires ; je prends conscience de l’investissement et de la somme de ce que je vais devoir apprendre.
◾ 3 – Consciemment compétent – La compétence consciente c’est quand je comprends ou que je sais comment faire quelque chose ; cependant utiliser les connaissances ou les compétences me demande de la concentration.
> après avoir acquis des compétences de base, et pratiqué, je peux jouer de la guitare tout en restant conscient de mes mouvements, ma position de doigts et réfléchir à mes accords. En gros, je reste concentré sur ce que je fais.
◾ 4 – Inconsciemment compétent – Au niveau de la compétence inconsciente , l’individu a tellement pratiqué la compétence qu’elle nécessite peu de réflexion et peut être réalisée tout en exécutant d’autres tâches.
> Après des années de pratique régulière, je peux atteindre le stade où je peux jouer (presque) automatiquement. Les accords, les transitions deviennent des habitudes presque inconscientes, je peux jouer de manière fluide sans avoir besoin d’une concentration intense.
Ces étapes sont très importantes et on ne progresse qu’en tenant compte de chacune d’entre elles, et aussi du temps que demande leur acquisition.
Selon les situations et le degré de complexité, les étapes seront plus ou moins rapides.
⚠ Il est important de comprendre que quand on arrive à un pallier de maîtrise, et qu’on monte d’un niveau de conscience, on est souvent au pallier bas d’un autre apprentissage.
* respectivement : formateur en gestion et employé à Gordon Training International
Un petit guide pour stimuler notre créativité
Voici sept principes qui ont constitué le génie de Léonard de Vinci pour améliorer son apprentissage, sa créativité et perfectionner des stratégies efficaces. Et c’est réellement à la portée de tous.
Ou pourquoi appliquer ces principes dans notre vie nous permettra d’acquérir l’état d’esprit adéquat pour un mindset à toute épreuve, avoir une base solide à partir de laquelle il est toujours possible de progresser.
Car le changement ne peut pas se produire si nous nous laissons limiter par des croyances et des attitudes incorrectes.
Michael J. Gelb qui a aidé des milliers de personnes à stimuler leur intelligence et leur créativité en cherchant des façons différentes et innovantes d’aborder le problème, s’est directement inspiré des carnets du grand génie, de ses inventions et de ses œuvres.
* Pensez comme Léonard de Vinci, soyez créatif et imaginatif de Michael J. Gelb
Sortir des schémas de pensée habituels
Enfermés dans nos méthodes de pensée ordinaires, on arrive toujours au même type de résultat.
La méthode des chapeaux de Bono* permet de trouver d’autres modes de raisonnement (un processus de pensée latérale, comme dit Edward de Bono**) en adoptant plusieurs points de vue, tour à tour, et en intégrant la contribution de tous.
Il s’agit de prendre (ou de faire prendre) du recul et de regarder la situation sous 6 angles différents : 6 façons de penser représentées par 6 chapeaux de couleur différente.
L’objectif étant de faire émerger des idées – même si elles semblent absurdes, saugrenues, impossibles voire utopiques – pour trouver une solution innovante et réaliste que personne n’aurait imaginé s’il avait gardé un schéma de pensée habituel et unique.
* d’après l’ouvrage d’Edward de Bono ” Six chapeaux pour penser ”
** médecin psychologue maltais, spécialiste en sciences cognitives
Prise de recul et lâcher prise
Parce que dans tous les cas, pour gagner il faut d’abord lâcher …
Lâcher le contrôle et accroître son ouverture et accepter de ne pas tout savoir, accueillir l’incertitude (et aussi les
opportunités) d’une nouvelle situation.
C’est aussi la courbe de deuil et du changement que nous retrouvons dans le lâcher-prise.
Il faut lâcher, même le lâcher-prise …
(Alexandre Jollien)
Silence, on communique !
Tournez sept fois votre langue dans votre bouche avant de parler ! Qui n’a jamais entendu cette petite phrase pleine de sagesse …
Le silence est très précieux et permet d’éviter bien des erreurs. le dialogue a alors toute capacité de se poursuivre tranquillement à l’intérieur.
Pourtant dès que l’être humain se confronte au vide du silence, il se sent obligé de le combler.
Notre façon de vivre hyperactive nous laisse peu de répit.
Sans cesse stimulés et sollicités, nous vivons dans un monde où la parole devient la norme.
Au point que certains peuvent mal vivre un moment de silence, comme une pause gênante, voire angoissante
Le silence s’entend, utilisez-le !
Non, le bonheur ne décline pas avec l’âge !
Apparemment le bonheur suivrait plutôt une courbe en forme de U.
Les informations restent au conditionnel, mais plusieurs études* convergent vers l’idée que dans notre société occidentale le bonheur serait à son plus haut niveau vers 70 ans. Hé oui !
Si le bonheur de la jeunesse s’explique aisément, le niveau bas entre 40 et 50 ans peut interpeller. Mais est-ce qu’il interpelle tant que ça ?
◾ En milieu de vie, milieu de carrière, souvent le stress et l’insatisfaction culminent.
La période de la quarantaine/cinquantaine est souvent associée à ce que l’on appelle la crise du milieu de vie.
À ce stade, on réfléchit à nos choix de vie, nos objectifs, nos réalisations, et cela peut parfois conduire à une évaluation critique de la direction prise jusqu’à présent, surtout si les attentes élevées et idéalisées de la jeunesse n’ont pas été atteintes.
À nos problèmes, viennent s’ajouter ceux de nos enfants, voire même de nos parents. Nous sommes pris dans un système à cliquet de prêts … bref une belle pression.
◾ La bonne nouvelle, c’est que la théorie suggère que nous allons changer d’état d’esprit une fois dépassé un certain âge.
Au fur et à mesure que nous progressons dans la vie, nous pouvons développer une meilleure compréhension de ce qui est vraiment important pour nous.
Les priorités changent, et certains d’entre nous gagnent en sagesse, en sérénité et en conscience, adoptant une perspective plus positive, acceptant les aspects inévitables de la vie et trouvant un sens plus profond dans les expériences.
La plupart du temps, nous nous détournons de la compétition sociale pour nous tourner vers le lien social. Nous nous détachons du regard des autres.
Nous prenons davantage conscience du côté fragile et éphémère de la vie, et réapprenons à savourer la vie et le moment présent.
Élément intéressant, la courbe en U ne serait pas liée à la présence d’enfant, ni à la situation professionnelle ou économique.
⚠ Il est important de noter que cette courbe est une tendance générale et qu’il existe de nombreuses variations individuelles. Certains peuvent ne pas ressentir de baisse significative au milieu de la vie, tandis que d’autres peuvent expérimenter des fluctuations différentes.
C’est un modèle théorique qui ne s’applique pas à tout le monde, mais il offre une perspective intéressante sur la manière dont le bonheur peut évoluer tout au long de la vie.
La confiance, c’est l’idée de pourvoir se fier à quelque chose, à quelqu’un – inclus soi-même.
C’est un sentiment de sécurité, celui de savoir qu’on ne sera pas trahi.
Etre confiant, c’est croire en la valeur humaine, c’est tout sauf de la vulnérabilité ou de la naïveté. Plutôt une forme d’assurance.
Sans confiance, on ne peut pas envisager de relations humaines ni de projets. C’est elle qui permet à l’individu, tout comme à la société, d’exister, de grandir et de se développer.
La confiance, c’est :
◾ avoir confiance en soi, parce que sans confiance en soi, rien n’est possible,
◾ avoir confiance en l’autre pour bâtir un espace de partage,
◾ mériter la confiance de l’autre, en être digne.
…sans penser que cette confiance doit être totale et aveugle, ni que les autres sont toujours fiables et dignes de confiance.
C’est croire que le lien qui unit deux personnes leur permet d’être en sécurité en étant certain qu’on ne sera pas trompé … sur le plan moral, affectif ou professionnel…
* * le verbe confier vient du latin confidere : cum (avec) – fidere (fier)
Selon David R. Hawkins* nous disposons essentiellement de trois façons de gérer nos sentiments :
◾ 1 – la répression et le refoulement, réaction la plus courante pour mettre nos sentiments de côté.
Là où la répression est consciente, le refoulement se produit inconsciemment. Le sentiment refoulé sera alors traité de différentes manières pour qu’il reste bien refoulé et hors de conscience, par exemple par le déni ou la projection (le plus fréquent).
◾ 2 – l’expression. C’est le moyen par lequel le sentiment sera partiellement évacué, soit par la verbalisation, soit par le langage corporel, soit par des démonstrations de groupe … Sauf que l’expression des sentiments négatifs ne va permettre d’évacuer que le trop-plein de pression. Pour Hawkins, c’est un aspect vraiment important à prendre en compte car on pense souvent que le fait d’exprimer ses sentiments nous libère entièrement de ceux-ci, ce qui est faux.
◾ 3 – la fuite. C’est l’évitement des sentiments. Elle se fait par la diversion : le divertissement et les activités à n’en plus finir, les fréquentations sociales incessantes, les diverses drogues/alcool et médicaments. Ça peut être aussi devenir un bourreau de travail. À noter que la fuite et l’évitement constituent un mécanisme bien toléré socialement.
Et puis il y a aussi le lâcher-prise.
Le lâcher-prise c’est abandonner tous les sentiments (négatifs), accepter ce qui se produit sans résistance excessive, accueillir les sentiments positifs … Et ça peut être fait à tout moment, en tout lieu, en un instant et en continu.
Quand nous abandonnons ou que nous laissons aller un sentiment, nous nous libérons de toutes les pensées (négatives) qui lui sont associées.
⚠ Les trois premières ne sont pas la solution quand elles sont utilisées de manière inconsciente. Dans une situation de détresse Hawkins constate qu’il est souvent judicieux de les utiliser consciemment pour évacuer le trop plein de douleur et de détresse pour pouvoir revenir dessus par la suite.
* docteur en médecine, psychiatre, physicien, chercheur et conférencier
⚠ Ce post est uniquement à titre informatif et ne se substitue pas aux conseils de professionnels appropriés.
Atteindre nos objectifs exige des sacrifices. Sinon, nous serions tous en super santé, magnifiquement accomplis, et bien plus éclairés.
Malheureusement, nous sommes souvent distraits dans la réalisation de nos projets à long terme par des activités à plus court terme, mais bien plus agréables.
◾ La gratification immédiate c’est recevoir une récompense (ou une satisfaction) instantanée. Cela signifie que les bénéfices ou les plaisirs sont ressentis immédiatement. Par exemple on va manger des bonbons, regarder la télévision, jouer aux jeux vidéos ou faire du shopping compulsif.
◾ La gratification différée c’est renoncer à la satisfaction immédiate en faveur d’une récompense plus importante dans le temps : épargner au lieu de dépenser inutilement et compulsivement, investir du temps dans l’apprentissage d’une nouvelle compétence au lieu de procrastiner avec des activités distrayantes, avoir une alimentation saine plutôt que de céder à des tentations à court terme…
Peter Hollins* explique que la force de volonté (autodiscipline) fonctionne comme un muscle : grâce à un bon état d’esprit (et de bons exercices comme faire sur le moment des choses difficiles ou pénibles parce derrière nous attend une récompense à long terme), il est possible de la renforcer.
La gratification différée est liée à de nombreux points positifs comme le succès académique, la santé physique et psychologique, et la compétence sociale**.
Et c’est vraiment une compétence qu’on peut acquérir et développer tout au long de sa vie.
“Faites attention à ne pas abandonner ce que vous voulez le plus pour ce que vous voulez maintenant” (Zig Ziglar)
⚠ Et comme toujours, il est important de noter que nous avons tous besoin d’un équilibre entre les deux, et que cet équilibre varie en fonction des circonstances et des objectifs individuels.
* dans son livre “La science de l’autodiscipline”
** Wikipedia
Stop !
Mettre de vraies limites et les faire respecter par les autres n’est pas toujours une chose facile.
Nous avons tous des limites, mais combien d’entre nous arrivent à bien les identifier, et à plus forte raison réussissent à les exprimer et les faire respecter.
Surtout dans les moments tendus où on est pétrifié et on veut juste éviter autant que possible le conflit et les problèmes.
Mais comme beaucoup d’autres choses, on a toujours la possibilité de s’améliorer, en s’entraînant, petit à petit.
C’est plutôt inconfortable au début, mais plus on arrive à fixer ses limites, plus on se sent en confiance, fort et respecté.
Et en paix avec soi-même.
Pour Nawal Mustafa* de TheBrainCoach, il existerait 6 grands types de limites :
◾ les limites physiques
◾ les limites émotionnelles
◾ les limites de communication
◾ les limites mentales
◾ les limites de temps
◾ les limites de relation
Et parce qu’on est toujours en droit de demander à quelqu’un d’arrêter de nous agresser dans notre espace privé, voici en détail les catégories de limites les plus courantes avec des exemples.
“Les limites personnelles c’est la distance à laquelle je peux t’aimer et m’aimer simultanément.”
Prentis Hemphill**
* experte en neurosciences cognitives
** enseignant, coach et facilitateur
Déjà soyons bien d’accord que “les soft skills ne s’opposent pas à l’intelligence cognitive, ils viennent au contraire la compléter”*.
On ne rentre pas non plus dans la polémique des pourcentages, même si certains chercheurs avancent aujourd’hui des chiffres de l’ordre de 25% pour le QI et 75% pour le QE.
Ce sont ces deux formes d’intelligence qui donnent sa complétude et son caractère hybride à l’être humain :
◾ l’intelligence rationnelle mesurée par le quotient intellectuel QI, aussi appelée hardskills
◾ l’intelligence émotionnelle mesurée par le quotient émotionnel QE, ou softskills
L’erreur de Descartes** a été de séparer drastiquement le corps de l’esprit en donnant la supériorité à la raison sans aucune influence émotionnelle …
Dans les années 1980 les neurosciences (et surtout Damasio**) ont démontré que cette séparation cartésienne entre raison et émotions est scientifiquement infondée.
La théorie selon laquelle pour pouvoir agir rationnellement il faut faire taire ses émotions est devenue totalement injustifiée.
Depuis, les atouts de l’intelligence émotionnelle et des soft skills ne sont plus à démonter : empathie, adaptabilité, créativité, gestion du temps, motivation, flexibilité, assertivité …
Les habiletés humaines et relationnelles qui complètent avec bonheur les compétences techniques vont permettre de définir votre efficacité dans le travail en équipe et vos capacités relationnelles au sein d’un groupe. Elles indiquent aussi si vous êtes adaptable et apte à évoluer.
*Rendez-vous au sommet Zig Ziglar
** “l’erreur de Descartes”, livre d’Antonio Damasio, médecin, professeur de neurologie, neurosciences et psychologie – universités de Californie et Iowa
Cultivons le bien-être et le bonheur
Le modèle PERMA de Seligman* identifie 5 composantes majeures et mesurables**, génératrices de bien-être. L’acronyme anglais signifie ;
◾ les émotions Positives,
◾ l’Engagement,
◾ les Relations sociales,
◾ le sens ou la signification de la vie, (Meanning)
◾ l’Accomplissement
L’intérêt de mesurer ces 5 composantes est de permettre à chacun de travailler sur leur puissance respective, d’entrainer plus profondément son esprit au bien-être, de développer ses compétences…
* chercheur psychologue américain, pionnier de la psychologie positive dans son livre S’épanouir
(Flourish: a new understanding of happiness and wellbeing)
** le facteur doit contribuer au bien-être, être recherché pour lui-même, non pas pour développer d’autres facteurs et être défini et mesuré sans utiliser d’autres facteurs.
Moins de violence c’est possible.
“Nous avons pris l’habitude de dissimuler ce qui se passe en nous afin d’acheter la reconnaissance, l’intégration ou un confort apparent plutôt que de nous exprimer tels que nous sommes.
Nous avons appris à nous couper de nous-même pour être avec les autres.
La violence au quotidien s’enclenche par cette coupure : la non-écoute de soi mène tôt ou tard au non-respect de l’autre”*
En gros pour se conformer à la norme, on risque fort de se perdre.
Pour être aimé on peut finir par ne plus s’aimer soi-même.
C’est ce besoin de conformité qui nous enferme.
On vous laisse découvrir les interventions de Thomas d’Ansembourg sur YouTube, elles ne manquent pas et elles sont toutes d’une extrême richesse.
* “Cessez d’être gentil, soyez vrai” livre de Thomas D’Ansembourg
On a tous en nous une interaction permanente entre nos pensées, nos comportements et nos émotions qui s’influencent et s’autoalimentent mutuellement.
Quand un événement survient,
◾ nos pensées (croyances, idées, représentations),
◾ nos comportements (actions, attitudes, conduites),
◾ et nos émotions (sentiments, sensation, affects) alimentent un enchaînement de réactions.
C’est cette interaction qui deviendra cercle vertueux ou spirale génératrice avec un état d’esprit positif.
Confronté à une situation positive, on va systématiquement faire une interprétation (biaisée) qui va générer des émotions positives ainsi qu’un comportement positif.
Inversement si on se retrouve devant une situation négative, il pourra tout autant se produire un cercle vicieux ou une spirale dégénératrice avec un état d’esprit négatif.
Et c’est l’effet boule de neige d’une façon comme de l’autre.
Lorsque nous comprenons ces liens continus, nous devenons bien plus conscients du fonctionnement, que ce soit pour nous ou pour les autres.
Cette prise de conscience va permettre de mettre en place des actions pour sortir d’un cercle vicieux d’enchaînement négatif, en modifiant l’un des éléments.
Pour sortir d’une boucle négative, identifiez le cercle vicieux qui génère la souffrance, puis modifiez un seul des trois éléments :
◾ l’émotion
◾ la pensée
◾ ou le comportement
… ainsi, la modification de l’un va automatiquement se répercuter sur les autres et transformer pensées, émotions et comportement de manière positive et constructive.
* tiré de la “triade cognitive de Beck” (théorie cognitive de la dépression)
Quelle porte magique allez-vous ouvrir ?
Pression sociale, formatage éducatif, etc. nous ne savons pas toujours quels sont nos vrais atouts, les notres.
Les reconnaître, les cultiver et les utiliser au quotidien pour s’accomplir, se réaliser.
Fabrice Midal* dans son livre “Les 5 portes” a mis au point un outil qui permet de mobiliser nos forces (et les difficultés qui en résultent) et de les travailler.
Ouvrir une de ces portes, c’est accéder à la clé qui nous met en relation avec nous-même, qui va nous permettre de comprendre l’énergie de fond qui est en nous, de savoir comment on la trouve mais aussi comment on la perd.
Et comment la travailler.
Avec ce test, aucune porte, aucun résultat ne reste statique, c’est là toute sa richesse. Et si le test vous a convaincu, le livre vous aidera à aller beaucoup plus loin, aussi identifier sa force.
Ou ses forces secondaires. “Tu reconnaîtras d’autres portes aussi, que tu pourras faire tiennes, selon les circonstances et les situations qui se présentent à toi au quotidien”**
* philosophe et éditeur, il est le fondateur de l’École de méditation qui propose une approche simple et laïque. Il a écrit entre autres “Foutez-vous la paix”, “Suis-je hypersensible ?”, “Devenez narcissique et sauvez votre peau !”.
** extrait du livre “les 5 portes”
Pour Mark Manson* l’action n’est pas uniquement l’effet de la motivation, mais elle en est aussi la cause.
Parce que souvent, on agit uniquement quand on se sent motivé … et qu’on ne ressent de la motivation que quand on est inspiré émotionnellement, Mark Manson schématise l’idée répandue que :
L’inspiration émotionnelle provoque la motivation et engage à l’action.
Sauf que souvent les changements (et les actions) dont nous avons le plus besoin dans nos vies prennent leur source d’inspiration justement dans des émotions à ressenti négatif qui nous empêchent du coup d’agir.
Un exemple très simple et schématique : si une personne veut perdre du poids parce qu’elle n’aime pas son corps, le fait même de ressentir un malaise à propos de son physique peut lui rendre difficile le fait d’aller “s’exposer” à la salle – ou à la piscine.
Alors comment se motiver ? Voici la boucle sans fin de la motivation de Mark Manson
L’action (si elle a du sens) créera des réactions émotionnelles et des inspirations pour motiver les actions futures.
⚠ L’action si elle n’a aucun sens créera d’autres réactions émotionnelles : démotivation, procrastination ….
* écrivain américain et consultant en développement personnel.
La STAR* … ou quand un outil nous permet de tirer des leçons de nos expériences pour une amélioration continue.
La matrice star est une méthode valorisant actions et pratiques qu’il est intéressant d’utiliser après chaque expérience pour évaluer la situation et travailler sur le retour d’expérience, et apporter une réflexion d’amélioration en répondant à ces 5 questions :
Dans ce qui a été fait :
◾ qu’est-ce qu’il faut supprimer, par exemple pour avoir de l’espace ou pour ne pas en arriver à faire des usines à gaz …
◾ qu’est-ce qu’il faut garder, car dans tout, absolument tout, on trouve de bonnes choses à garder,
◾ qu’est-ce qu’il faut faire plus, parce que c’était bien mais il nous faudrait plus (de temps, de détails, d’investissement …)
◾ qu’est-ce qu’il faut faire moins, peut-être qu’au lieu de supprimer complètement, juste diminuer serait parfait …
◾ qu’est-ce qu’il faut incorporer, créer, mettre en place : c’est souvent la question qui vient tout de suite à l’esprit en risquant d’occulter les précédentes étapes ; pour cela il est préférable de répondre à cette question en tout dernier.
Sans oublier de mettre en place un nouveau plan d’action 🚀
* L’étoile représente un cadre symbolique. L’outil, créé par ICF France (International Coach Federation, organisme d’accréditation et de certification au coaching professionnel) ne doit pas être confondu avec l’acronyme “Situation – Tâche – Action – Résultat”.
Cette capacité à créer du positif !
La visualisation mentale vise à mettre en œuvre les ressources de notre imagination.
Elle aide à améliorer ses performances et son bien-être.
En faisant venir des images et des signaux (positifs) bien précis au cerveau, on se met dans un état voulu qui devient connu, facile à atteindre.
Plus les messages sont forts et plus ils sont répétés, plus le cerveau les intègrera en tant que réalité.
Leurrons notre cerveau pour notre bien : pour plus de sérénité, de réussite et moins de stress.
On parle souvent d’un lien incontestable entre changement et apprentissage, les deux s’influençant de manière réciproque.
Bateson* tente de clarifier ce lien en développant la théorie des niveaux logiques d’apprentissage.
Ainsi, pour lui, il n’existe pas une seule forme d’apprentissage mais bien plusieurs niveaux :
◾ 0 – L’apprentissage 0 qui n’entraîne aucun changement. C’est le réflexe. Ici, c’est la réception seule — juste ou non, elle n’est pas sujet à correction.
◾ 1 – L’apprentissage 1 qui suppose un changement graduel et progressif et qui conduit à apporter des corrections et des adaptations. L’idée d’erreur de choix est intégrée par la personne qui corrige à partir d’alternatives.
◾ 2 – L’apprentissage 2 qui suppose lui, un changement rapide et discontinu. Ici, c’est la généralisation de l’expérience ; on agit en faisant le lien avec son expérience passée tout en étant conscient de ce lien, et de son apprentissage.
◾ 3 – L’apprentissage 3 qui suppose un changement évolutif, caractérisé par des modifications significatives. C’est un indicateur de performance et d’adaptation, avec pour objectif de modifier mentalités, habitudes et comportements.
◾ 4 – Pour être tout à fait complets vis à vis de ce concept, précisons qu’au-delà de ces premiers niveaux, Bateson avait aussi évoqué la possibilité d’un apprentissage 4 que les personnes ne peuvent pas atteindre individuellement, mais seulement collectivement, en tant que groupe. L’apprentissage 4 impliquerait la création d’archétypes ou de systèmes comportementaux complètement nouveaux.
D’après Robert Dilts** les actes de génie ont généralement les caractéristiques de l’apprentissage 4. Ils sont sans précédent et transformateurs, car ils conduisent à révolutionner la façon dont nous comprenons et interagissons avec le monde (au sein des entreprises de la Silicon Valley, la distinction est souvent faite entre les technologies “évolutives” et les technologies “révolutionnaires”.)
⚠ Il est important de noter que ces niveaux ne sont pas nécessairement des étapes linéaires dans le développement, mais plutôt des cadres conceptuels qui aident à comprendre les différentes façons dont l’apprentissage peut se produire.
Les niveaux peuvent se chevaucher, tout comme on peut être engagé sur différents niveaux simultanément.
Oser être heureux … à sa façon
L’art subtil de s’en foutre* est une antidote à l’injonction omniprésente du “soyons plus heureux – plus beau – plus performant …”
qui nous empoisonne la vie.
Parce qu’en réalité on est tous imparfaits.
Alors pourquoi ne pas accepter d’être imparfait et faillible plutôt que de s’épuiser littéralement à vouloir devenir un superhéros.
La faute à la société de l’hyper positivisme à tout prix ?
Le livre de Mark Manson vaut vraiment le détour.
Enjoy !
*il s’agit du titre du livre que nous avons délibérément choisi de garder tel quel
le problème, c’est ce qui n’est pas sous le lampadaire !
Le syndrome du lampadaire c’est cette inclination à ne regarder que ” l’endroit éclairé ” et à ne chercher que ” ce qui est simple et facile “.
Dit autrement, le syndrome du lampadaire c’est traiter les problèmes que l’on sait traiter plutôt que ceux qu’il faut traiter.
Parce qu’il est souvent plus facile et rapide d’opter pour un mauvais investissement facile à mettre en place que pour un bon investissement qui serait plus compliqué à mettre en œuvre !
Et ce qu’on risque, c’est que ce soit les solutions dont on dispose qui définissent finalement le problème plutôt que l’inverse.
Par exemple quand on donne trop d’importance aux statistiques, même dans les domaines de l’ordre de l’humain.
En favorisant la facilité, nous évitons soigneusement toute remise en question.
Oui, c’est une fois de plus cette bonne vieille zone de confort qui nous joue encore des tours 😀
De l’influence du vocabulaire, du visuel, du contexte ….
Un biais cognitif* est une erreur de raisonnement, un schéma de pensée faussement cohérent piloté par nos émotions.
Quand nous sommes dans l’obligation de faire face à un choix, un problème nous faisons des raccourcis cognitifs (biais) pour simplifier les choses.
⚠ Nous faisons tous des erreurs de raisonnement ou de jugement qui ne sont que le revers de raccourcis mentaux le plus souvent très efficaces et très utiles au quotidien.
Le biais de cadrage** (ou effet de cadrage), c’est quand on est influencé par la façon dont un problème nous est présenté.
En gros on a tendance à être influencé par la façon dont un problème est présenté.
Ce phénomène a été démontré par Kahneman et Tversky*
Selon que le cadrage sera positif ou négatif, nous allons percevoir la situation et les solutions qui en découlent de façon positive ou négative.
Comme le fameux verre à moitié vide ou à moitié plein.
Vous l’aurez compris, nos choix ne sont pas purement rationnels. Un cadrage négatif nous incite à penser en termes de pertes tandis qu’un cadrage positif nous incite à penser en termes d’opportunités.
Par exemple, on dit : Plan de Sauvegarde de l’Emploi plutôt que licenciement.
On nous propose l’option “Oui, j’accepte de recevoir des e-mails publicitaires” plutôt que : “Non, je ne souhaite pas recevoir d’e-mails publicitaires”.
Les emballages de viande hachée qui affichent 75% de viande maigre se vendent mieux que ceux qui affichent 25% de matières grasses.
etc …
Illustration extraite de Finance comportementale, E. Gaudreau
* la notion de biais cognitif a été introduite par les psychologues Kahneman (prix Nobel d’économie 2002) et Tversky.
** le cadrage est l’action de présenter un “cadre cognitif” pour réfléchir sur un sujet. Il peut conduire à des choix différents en fonction de la façon dont le problème a été formulé.
Effet de groupe, confort de faire partie la majorité
Un biais cognitif est une erreur de raisonnement, un schéma de pensée faussement cohérent piloté par nos émotions.
Quand nous sommes dans l’obligation de faire face à un choix, un problème nous faisons des raccourcis cognitifs (biais) pour simplifier les choses.
Le biais de conformité, c’est quand on fini par s’aligner sur l’avis de la majorité, alors qu’on pensait différemment.
Qui de nous n’a jamais gardé un avis pour lui, par peur de déplaire à l’opinion d’un parent ou d’un ami ?
Dans notre domaine, c’est une des preuves que l’intelligence collective est beaucoup plus complexe qu’une simple réunion sympa en collectif.
Le biais de conformité est un élément qui peut être un vrai frein à la créativité, à l’innovation et à l’émergence d’idées nouvelles et compromettre sérieusement l’intelligence collective si on n’est pas vigilant à chaque instant.
De par notre tendance à tous à être socialement influencé, voire à adopter les choix des autres même quand ils ne nous paraissent pas appropriés, on peut :
◾ vouloir éviter de se faire remarquer
◾ avoir envie de se faire accepter par les autres
◾ être en excès de confiance vis à vis des décisions des autres, etc.
Et on a ainsi la fâcheuse tendance à se transformer confortablement en petit mouton.
L’effet de primauté et l’effet de récence* sont deux phénomènes psychologiques liés à la mémoire. Ils font partie de l’effet de position en série, ou effet de rang, et font référence à la manière dont nous traitons l’information.
Quand nous sommes exposés à une grande quantité d’information, notre tendance est de mémoriser les premières ou les dernières informations qui nous ont été communiquées.
◾ On parle d’effet de primauté quand les premiers éléments d’une liste ou d’une série sont les mieux mémorisés. On retient plus facilement les éléments présentés en premier dans une série en raison de l’attention initiale et du temps supplémentaire disponible pour les encoder dans la mémoire à long terme.
◾ On parle d’effet de récence lorsque ce sont les derniers éléments d’une liste ou d’une série qui sont mieux mémorisés. Cela est souvent dû au fait que ces éléments sont encore dans la mémoire à court terme et sont donc plus facilement accessibles.
Plus la longueur de la liste augmente, plus c’est l’effet de récence qui se montre le plus fort.
◾ Quant à la position médiane, c’est la partie où la mémorisation est bien moins efficace en raison de la concurrence avec les effets de primauté et de récence.
L’ordre dans lequel nous recevons l’information peut donc avoir un impact significatif sur notre capacité à nous en souvenir.
⚠ L’effet de position en série est utilisé pour comprendre les processus de mémorisation.
Il est pertinent dans de nombreux contextes : dans les apprentissages, en publicité, en formation où il sera utile de rappeler les éléments importants et d’éviter le côté linéaire … voire même il est intéressant dans la conception d’interfaces utilisateur, où il est important de présenter l’information de manière à maximiser la mémorisation.
* Les “effet de primauté” et “effet de récence” ont été popularisés dans les années 1940 par les psychologues Solomon Asch et Murdock Jr, puis confirmés par Postman et Phillips et Glanzer et Cunitz (1966).