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Croyances limitantes eb-consult

Ces croyances qui nous limitent.

Une croyance limitante est une idée que vous avez construite et qui n’est que suppositions et préjugés subjectifs.

Quand vous dites : ‘c’est trop dur’ .. ou ‘je ne suis pas assez bien pour elle (lui)’, vous avez sûrement installé une croyance qui brouille la réalité, qui
peut même vous amener jusqu’à l’auto-sabordage.

On a tous des croyances limitantes, l’important est de les reconnaître et de savoir si elles sont un problème.
Si oui, il faudra travailler dessus pour s’en construire de nouvelles plus adaptées, et les ancrer.

L’intelligence collective, par l’écoute et l’expérience de chacun permet de prendre conscience que nos évidences ne sont qu’une facette de la réalité
et que notre vision n’est pas toujours celle des autres.
Elle permettra aussi de travailler ces croyances en les transformant.

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dynamique-de-lharmonie-dans-les-equipes-ebconsult

Travailler en harmonie

Parce qu’en début de réunion, on observe toujours des personnes avec différentes énergies :

◾ basse ou haute
◾ négative ou positive

Tout dépend de ce qu’elles auront vécu avant … ou de ce qui les attend demain

On a donc 4 grands types d’attitude :
◾ énergie basse et négative (râleur, grognon)
◾ énergie haute et négative (colérique, emporté)
◾ énergie haute et positive euphorique, fatiguant de son trop d’énergie)
◾ énergie basse et positive : l’énergie sereine.

⚠ , il n’est pas question de faire des raccourcis et de ranger les personnes dans des cases hermétiques mais de définir de grandes lignes d’humeur qui ne caractérisent pas la personnalité de quelqu’un, juste un état passager d’humeur à un instant précis (l’humeur est changeante).

Et surtout Il ne nous appartient pas de juger mais plutôt de s’adapter, voire comprendre.

Si une réunion (un processus) se déroule avec ces 4 énergies fortement présentes et ressenties par le groupe, elle va être perturbée, elle risque d’être improductive.
Bref une réunion pour rien.

Il est important de développer l’harmonie et de rechercher l’équilibre.

Pour cela il faut vraiment prendre le temps :

◾ d’apaiser les personnes d’humeur trop négative,
◾ d’adoucir les trop colériques,
◾ de calmer les trop joyeuses,
pour mettre tout le monde le plus possible dans une énergie “zen” sereine et tranquille.

Un état C.O.A.C.H en début de réunion par exemple sera un gain de temps et de qualité pour la suite.
Souvent on ne prend pas le temps de perdre un peu de temps sous prétexte qu’on a beaucoup de travail.

Equilibrer le temps accordé à la relation et celui accordé à la tâche est indispensable une bonne énergie

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Identifier les états de stress

Catherine Aimelet-Périssol* l’appelle Le crocodile. C’est le nom qu’elle a donné à notre cerveau reptilien archaïque qui répond par trois réactions de défense, physique ou psychique à toute agression : la fuite, la lutte et l’inhibition d’action.

Il utilise le langage des émotions pour une première interprétation reflexe.

Quand on se sent menacé, le corps réagit rapidement au danger imminent. L’objectif sous-jacent du combat, de la fuite, ou de l’inhibition d’action est de diminuer, de mettre fin ou d’éviter le danger pour revenir à un état de calme et de contrôle.

Ces trois états vont se déclencher et/ou s’alterner face à un même stimulus.

◾ la fuite : on essaie d’échapper au danger,
◾ l’inhibition d’action : on est incapable de bouger ou d’agir,
◾ la lutte : on fait face de manière agressive.

L’important étant d’identifier ces états de stress pour les désamorcer au plus tôt et revenir à un état serein et plus d’assertivité.

Il est à noter que chacun va réagir différemment face à une menace en fonction du moment, de sa personnalité, de son vécu et de ses ressources personnelles.

En anglais on parle des 3F : Fight, Flight, Freeze.

* Catherine Aimelet-Périssol médecin psychothérapeute : “Comment Apprivoiser Son Crocodile – Ecoutez Le Message Caché De Vos Émotions”

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Voilà un schéma bien connu*, on l’a repris tel quel*, il synthétise à merveille les 4 piliers de l’estime de soi.

L’estime de soi c’est le jugement global qu’on a de sa propre valeur. Elle est composée de (et sans aucun ordre) :

◾ la confiance en soi : c’est l’appréciation (personnelle) qu’on a de ses compétences, de sa capacité à trouver des solutions, à agir et à réussir ce qu’on veut entreprendre,

◾ l’amour de soi : c’est la manière (souvent inconsciente) avec laquelle on se parle, on se considère au quotidien.

◾ l’image de soi, ou la vision de soi : c’est le regard que l’on porte sur soi et la capacité à gérer l’écart perçu entre l’image qu’on pense envoyer et l’image renvoyée par l’autre,

◾ l’acceptation de soi : c’est intégrer ses qualités et ses défauts, c’est la capacité à exprimer ses opinions sans avoir d’attentes trop fortes, sans être trop exigent envers soi-même.

C’est la somme des expériences vécues et les retours que nous avons eu des personnes qui sont importantes pour nous qui nous ont construit depuis l’enfance et qui sont à l’origine d’une “bonne” estime de soi.

L’estime de soi est différente de l’ego, deux concepts souvent confondus.
◾ L’estime de soi, même élevée c’est se sentir valorisé et à être capable de s’accepter tel qu’on est,
◾ L’ego, c’est le sentiment de soi centré sur soi-même, voire se considérer comme supérieur aux autres.

* identifié comme provenant de Christophe André, psychiatre et psychothérapeute français.

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La communication joue un rôle crucial dans tout processus de changement, que ce soit un changement personnel ou organisationnel.

C’est d’ailleurs souvent l’un des premiers éléments à prendre en compte.
Il est important de communiquer clairement sur les raisons du changement, sur les étapes et le programme de sa mise en œuvre.

Facteur humain par excellence, le changement est une dynamique qui ne doit exclure personne, tout le monde doit pouvoir comprendre pourquoi il est nécessaire et comment il peut les affecter.

Et cette communication doit également être continue tout au long du processus.

En outre, elle doit être bidirectionnelle, c’est-à-dire qu’elle doit permettre aux personnes impactées de donner leur avis et de poser des questions. Les dirigeants et les responsables de projet doivent entendre les préoccupations et y répondre de manière proactive.

Car chacun a ses interrogations auxquelles il lui faudra trouver des réponses pour s’engager, chacun a perçu des signaux qui ont créé sa vérité, et aussi chacun a sa vitesse qui lui est propre dans ce processus d’engagement.

Un changement bien compris et perçu comme positif et bénéfique, grâce à une communication claire, continue et réciproque peut aider à réduire les résistances, les personnes auront généralement plus de confiance dans sa dynamique, car elles seront motivées par les résultats escomptés.

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Le flow, ce petit moment magique où le temps n’existe plus.

Les personnes créatives ou celles extrêmement performantes décrivent un état de bonheur conscient
et une concentration telle qu’on en oublie tout le reste.
C’est ça le Flow. C’est être plus créatif, plus productif et bien souvent, plus heureux.

Ces activités sont celles où le juste niveau de défi rencontre le juste niveau de compétences.

Que votre travail soit trop facile pour vos compétences, et vous êtes dans l’ennui,
à contrario, qu’il soit trop difficile et vous êtes en stress.

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Un système tout en dualité.

Il est important de comprendre que ce conflit permanent entre deux facettes qui nous composent représente en réalité notre équilibre.

◾ L’ego* est généralement défini comme la partie de la personnalité qui est consciente de soi. Il nous caractérise au niveau sociétal et cherche à satisfaire divers besoins : physiologiques – d’intégration sociale – de sécurité. il nous dit qui nous sommes et où aller. Il nous ancre à la matérialité nécessaire.
Quand on pense que le bonheur dépend des éléments extérieurs, c’est notre ego qui parle.
Trop d’ego par rapport à l’âme et c’est l’auto-satisfaction

◾ L’âme** c’est aussi nous, mais orienté vers l’extérieur, vers le collectif. Pour Jung***, elle symbolise l’inconscient collectif. Elle nous connecte avec ce qui apporte sens et valeur à notre vie.
Quand on pense que le bonheur n’est pas dépendant des événements extérieurs, c’est notre âme qui parle.
Trop d’âme par rapport à l’ego et c’est l’auto-dépréciation.

Le modèle de Dilts**** sur le charisme considère que c’est un équilibre entre l’ego et l’âme, quand les deux forces sont alignées et équilibrées, quand elles travaillent en harmonie :
la personne (ou le groupe) peut séduire, fédérer, voire fasciner.

Si le charisme est très souvent considéré comme une compétence naturelle, il est tout à fait possible de le travailler.

* Souvent assimilé trop rapidement à l’orgueil, à l’égocentrisme, au culte de soi, à l’ego surdimensionné, l’ego peut être un allié utile à condition de tenir un certain équilibre avec l’âme.

** ne pas confondre avec l’âme du point de vue spirituel ou religieux.

*** médecin psychiatre suisse

**** auteur, formateur et consultant américain spécialisé dans le domaine de la programmation neuro-linguistique.

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Retour de bâton

L’effet boomerang fait partie des biais cognitifs.
Les biais cognitifs sont des raccourcis mentaux que notre cerveau utilise pour traiter les informations rapidement et efficacement. S’ils sont souvent efficaces et bien utiles au quotidien, c’est un schéma de pensée faussement cohérent piloté par nos émotions qui peut nous conduire à commettre des erreurs.
Ils sont souvent inconscients et difficiles à repérer. Ils sont influencés par nos expériences, notre éducation, notre culture, nos croyances, nos émotions…

L’effet boomerang fait référence à une situation non voulue dans laquelle une action de persuasion a l’effet inverse de celui qui était attendu et renforce les attitudes de la cible plutôt que de les modifier.

Il tire son nom de l’outil de chasse aborigène. L’analogie avec l’effet boomerang vient du fait que les actions ou les décisions que nous prenons peuvent nous revenir, avec des conséquences inattendues positives ou négatives.

C’est souvent le résultat d’un discours qui prive l’individu d’un choix, d’une liberté, d’une action possible, d’un comportement.

⚠ À noter que l’effet boomerang peut également avoir des conséquences positives : dans ce cas les actions ont des effets positifs inattendus.

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Gérer les sentiments négatifs liés à la tâche

Nous sommes tous des procrastinateurs, pas systématiquement paresseux et/ou désorganisés.

Parce que déjà, parfois procrastiner ça peut être pas mal du tout.

Et surtout parce que l’être humain est câblé comme ça : il aime la gratification et la satisfaction immédiates (même si expérience et maturité nous donnent des armes pour éviter les pièges qui nous distraient dans la réalisation de projets à plus long terme).

La procrastination est donc un problème émotionnel puisque nous cherchons à fuir cette émotion “négative” immédiate liée à une tâche qui s’avère pénible car anxiogène ou ennuyeuse.

Outre tous les très bons conseils comme éviter les distractions, associer son travail à une récompense rapide, le fragmenter en étapes quick wins … cherchez à identifier la ou les émotions qui se cachent derrière cette “non-envie”. Cette sensibilisation est essentielle.

La procrastination est un cercle vicieux qui ne fera que générer toujours plus de stress et de culpabilité, car l’évitement peut soulager sur le moment, mais il peut aussi augmenter la tension, l’anxiété et le stress à long terme, car on a juste reporté la tâche à plus tard.

“Ne remettez jamais au lendemain ce que vous pouvez faire aujourd’hui. La procrastination est un vol fait à la vie.” Charles Dickens dans David Copperfield.

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Le burnout et la dépression sont deux états de santé mentale qui peuvent être similaires à certains égards, mais dont les signes sont opposés* et qui nécessitent des traitements différents :

Celui du burn out consiste souvent à se concentrer sur la réduction du stress, la modification des habitudes de travail et la prise de congé. Le traitement de la dépression peut inclure une combinaison de psychothérapie, de médicaments et d’autres traitements. Il est important de savoir que ces deux états peuvent coexister, aussi que le burnout peut parfois entraîner une dépression.

Le burn out, ou syndrome d’épuisement professionnel, survient comme son nom l’indique dans la sphère professionnelle. C’est un épuisement aussi bien physique, émotionnel que mental : stress, anxiété, angoisse, dépression, perte d’estime de soi, troubles du sommeil, démotivation et désengagement, perte de sens ainsi que des signes physiques comme fatigue permanente, mal de dos, migraine, maux de ventre, infections, etc ….

Il provient la plupart du temps d’une situation qui dure dans le temps dans des conditions de travail qui sont trop exigeantes sur le plan émotionnel.

⚠ Cette animation est uniquement destinée à informer. Elle est loin d’être exhaustive, et ne se substitue pas aux conseils d’un professionnel de santé pour un diagnostic et un traitement appropriés.

* sources : centre du burn out

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Se projeter et relativiser

Voici un outil simple mais puissant pour aider à prendre des décisions importantes en considérant les implications à court, moyen et long terme.

Comme souvent, on commence par identifier le plus exactement possible la décision qu’il faut prendre ou le problème qu’on a à résoudre.

Et on part pour trois petites questions :
Quelles seront les conséquences de mon choix dans 10 minutes, dans 10 mois et dans 10 ans ? A court, moyen et long terme.

Les 10 minutes, c’est l’impact que la décision va avoir sur le moment, là, tout de suite et dans les jours qui suivent
Les 10 mois, c’est l’impact de cette décision dans un futur prévisible, quand on a déjà un peu de recul et que les effets sont visibles et mesurables.
Les 10 ans c’est l’impact dans un futur lointain et incertain.

Voilà de quoi aider à faire des choix plus éclairés et surtout éviter de les faire impulsivement.

C’est une aide précieuse pour rationnaliser certaines réactions, émotions envahissantes ; ” Cet accrochage sur la portière de la voiture, est-ce que tu y penseras encore dans un mois, dans 10 mois, dans 10 ans ? Non, alors, ça ne vaut pas le coup que tu t’en rende malade.”

… en même temps qu’une aide à la prise de décision qui se concentre sur les conséquences à long terme plutôt que sur les avantages immédiats, en combattant la tendance de l’être humain à préférer des récompenses immédiates plutôt que des récompenses à long terme, même si ces dernières sont plus importantes ou plus bénéfiques.

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la dévalorisation de soi

Un biais cognitif est une erreur de raisonnement, un schéma de pensée faussement cohérent piloté par nos émotions.

Quand nous sommes dans l’obligation de faire face à un choix, un problème nous faisons des raccourcis cognitifs (biais) pour simplifier les choses. Et nous faisons des erreurs de raisonnement ou de jugement qui ne sont que le revers de raccourcis mentaux souvent très efficaces et bien utiles au quotidien.

Le syndrome de l’imposteur on en entend beaucoup parler. En gros c’est quand on est incapable de s’attribuer pleinement ses réussites, quand on éprouve un sentiment constant d’incapacité et/ou de ne pas mériter son succès, qu’on tombe dans les pensées dévalorisantes, le jugement de soi et l’anxiété … et le sentiment d’imposture. Ceci malgré des preuves évidentes du contraire.

Si on vous félicite quand vous réussissez, que répondez-vous ?
◾ réponse a : Non, bof franchement, c’est très moyen, vous avez vu ce qu’arrivent à faire les autres
◾ réponse b : Merci beaucoup 🙂

Si vous êtes embauché pour un super poste dans la super entreprise qui vous fait rêver, que pensez-vous ?
◾ réponse a : Holàlà, le coup de bol, ils ont dû surestimer mes compétences c’est pas possible, j’espère que je ne vais pas décevoir
◾ réponse b : Trop content 🙂

Si vous venez de trouver la solution à un problème, que vous-dites vous ?
◾ réponse a : Non mais il n’y a rien d’exceptionnel à résoudre ça, c’est tellement facile, tout le monde aurait pu le faire
◾ réponse b : Cool 🙂

Vous aurez bien sûr compris que les réponses a sont typiquement celles d’une personne victime du syndrome de l’imposteur.

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Il existe de nombreux types de respiration, chacune pouvant être utilisée pour améliorer notre santé physique et mentale.

S’il n’y a pas de recette miracle pour éliminer les émotions, l’anxiété, voire l’angoisse qui nous submergent, utiliser au quotidien une des techniques de respiration rythmique peut grandement aider à les gérer.

On vous en a choisi quatre mais il y en a d’autres, il y en a sûrement une qui a un rythme qui vous convient le mieux, n’hésitez pas au début à adapter la longueur des inspirs et des expirs de manière à ce que soit confortable.

Les temps peuvent correspondre à des secondes, ou peut-être même à des pulsations cardiaques, voire des pas
⚠ Attention que notre animation ne respecte pas les secondes affichées.

◾ La cohérence cardiaque 5 / 5 : elle consiste à respirer lentement et profondément à raison de 6 cycles par minute, soit 5 secondes d’inspiration suivies de 5 secondes d’expiration pendant 5 minutes. La technique permet de ralentir le rythme cardiaque, aide à réguler le système nerveux autonome qui contrôle le rythme cardiaque et d’autres fonctions corporelles.

◾ La respiration rectangulaire 4-2 / 4-2 : c’est une amélioration du rythme de base qui procure les mêmes effets. Sa symétrie engendre un grand calme.

◾ La respiration carrée : 4-4 / 4-4 : c’est une respiration égale dans l’inspiration et l’expiration, variante avec une symétrie rythmique qui apporte une grande relaxation.

◾ La marche afghane : 3-1 / 3-1 : se pratique en marchant en coordonnant la respiration avec les pas. On inspire pendant 3 pas, on retient son souffle pendant 1 pas, on expire sur 3 pas et on retient son souffle pendant 1 pas. Elle peut être pratiquée à différentes vitesses.

Il est important de trouver la technique de respiration qui convient le mieux à ses besoins et de la pratiquer régulièrement pour en ressentir les bienfaits.
La pratique régulière permet d’arriver à retrouver plus facilement son calme, de se recentrer rapidement pour être dans l’instant, de réduire stress et anxiété, d’améliorer la digestion, la circulation sanguine, la concentration et aider à la relaxation musculaire. Tout ça !

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Ecoutez !

Une bonne communication passe déjà par l’écoute,
par la capacité de celui qui écoute à démontrer à l’autre respect et intérêt profond pour ce qu’il est en train de dire.
C’est la base de toute relation.

Pourtant, on a tous déjà eu ce sentiment inconfortable de parler dans le vide.

La véritable écoute est une discipline au sens premier du terme : en s’y exerçant on peut se perfectionner.
Et quand l’autre se sent respecté, s’exprime et peut approfondir sa pensée sans craindre le jugement, tout est gagné.

Source: Thomas D. Zweifel

Une autre source très intéressante, c’est le TED de @Julian Treasure sur ses
5 exercices simples pour perfectionner votre écoute consciente >> https://bit.ly/3Fy4Mh3

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Tout part du décalage entre nos compétences réelles et les compétences que nous pensons avoir.

Un biais cognitif est un schéma de pensée faussement cohérent piloté par nos émotions.

Quand nous sommes dans l’obligation de faire face à un choix, un problème nous faisons des raccourcis cognitifs (biais) pour simplifier les choses.
Les biais cognitifs ne sont finalement que le revers de raccourcis mentaux le plus souvent très efficaces et bien utiles au quotidien.

Voici deux erreurs systématiques de la pensée qui peuvent affecter notre jugement et nos décisions :

Le parallèle entre l’effet Dunning-Kruger et le syndrome de l’imposteur est intéressant par le décalage évident qu’il y a entre les compétences réelles et la confiance en soi.

◾ L’effet Dunning-Kruger, ou effet de surconfiance, amène les personnes les moins compétentes à surestimer leurs compétences,
◾ Le syndrome de l’imposteur amène les personnes les plus compétentes à les sous-estimer.

Si nous sommes en présence de deux phénomènes psychologiques différents, ils peuvent toutefois être liés dans certaines situations.

Comprendre les biais cognitifs nous aide à être plus conscients de nos schémas de pensées, de nos prises de décisions et de la façon dont nous sommes biaisés dans notre perception de la réalité.

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loi-dillich-ebconsult

Il est temps de faire une pause !

It is time to get some rest ! C’est le nom d’une étude de Manel Baucells* qui démontre que les managers
devraient vraiment laisser leurs employés prendre plus de repos.
Et qui ne fait que confirmer la fameuse loi d’Illich qui dit, elle, que la pause est nécessaire,
qu’il est improductif de dépasser un certain seuil de travail.

En constatant les gains de performance de nageurs dans certaines courses où ils ne se donnent pas tout le temps à 100%,
Manel Baucells fait un parallèle avec le monde du travail où on demande souvent aux employés de maintenir une cadence élevée.

Voilà, c’est dit : au-delà d’un certain temps de travail, vous n’êtes plus efficace !!
C’est comme ça, vous pouvez même être carrément contre-productif.

Respectez des cycles, 45 mn généralement … ou bien trouvez le votre.
La méthode pomodoro est un exemple, vous trouverez tout un tas d’applications sur Internet.

* de la Darden School of Business, Université de Virginie avec Lin Zhao, Chinese Academy of Sciences de Beijing

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le pouvoir des pensées sur nos comportements.

L’effet Pygmalion est ce qu’on appelle une prophétie autoréalisatrice, concept selon lequel nos pensées ont la capacité de modifier nos comportements.

L’expérience de Rosenthal :
Rosenthal divise ses étudiants en deux groupes :
◾ un auquel il dit que les rats utilisés pour l’expérience ont été choisis pour leur intelligence,
◾ un second auquel il dit que les rats n’ont rien d’exceptionnel et qu’ils vont rencontrer des difficultés à sortir du labyrinthe.
Les rats sont en réalité repartis par hasard.

Au final, les performances des rats du premier groupe ont été décuplées, Le fait que les étudiants soient persuadés que leurs animaux avaient de grandes facultés, cette croyance en une capacité supérieure a permis d’augmenter leurs performances.

Plus tard, l’expérience a été renouvelée plusieurs fois auprès des enfants et on s’est rendu compte que le fait de croire dans les capacités des individus augmentait considérablement leurs performances.

L’effet Pygmalion permet d’accroître les chances de réussite d’un projet, d’améliorer la confiance en soi, d’augmenter sa motivation, de mieux savoir adapter son comportement, pour dépasser les préjugés et booster ses performances … et celles de son équipe.

* ou l’effet Rosenthal, du nom du psychologue qui l’a mis en évidence, ou aussi Rosenthal et Jacobson.

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Parce que la créativité implique de briser les conventions, penser différemment, selon une autre perspective et élargir son cadre de réflexion est essentiel.

Parce que oui, nous avons la fâcheuse tendance à nous imposer des limites alors que la seule règle est de relier ces 9 points sans lever le crayon.

L’origine de l’expression serait liée au “problème des neuf points*”. Dans cet exemple, le seul moyen de résoudre l’énigme est de sortir du carré.

Elle est utilisée en management, entre autres par la par Walt Disney Company pour engager ses salariés à penser différemment.
Ainsi il est permis de s’échapper du cadre enfermant de ses croyances et des contraintes externes pour aborder la question avec un regard nouveau, voir les choses autrement et s’ouvrir à l’innovation et à la créativité.

Face à une situation de blocage, si on veut trouver de nouvelles solutions, on doit s’extraire d’un cadre de pensée préconçu et sortir des sentiers battus.

* le problème des neuf points serait à l’origine issu du “Cyclopedia of Puzzles” Sam Loyd paru (1914)

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5 croyances à dépasser pour se libérer

Les messages contraignants, appelés aussi drivers* sont des comportements des réflexes et des réponses que nous avons au quotidien.
5 croyances limitantes à dépasser.
Ces petits messages éducatifs sont ancrés en nous depuis l’enfance et on les répète de manière totalement inconsciente la plupart du temps.

Ils sont produits par les expressions et les injonctions que nous avons entendus de manière récurrente dans notre enfance, condition sine qua non pour avoir de la reconnaissance, de nos parents, mais aussi de nos enseignants ou de toute personne qui a eu figure d’autorité pour nous.

Il y a 5 messages contraignants :
◾ sois fort
◾ sois parfait
◾ fais plaisir
◾ fais des efforts
◾ dépêche-toi

Chacun possède son antidote qui correspond à des modifications possibles de comportement pour permettre de sortir des réponses conditionnées et remettre en cause si besoin les croyances fortes apprises pendant l’enfance..
Attention que les drivers ont aussi un côté positif qu’il est utile d’identifier.

Il existe beaucoup de tests sur Internet qui permettent de connaître l’impact de ses drivers principaux.

Dans les groupes de Mastermind on apprend systématiquement à faire des feedbacks positifs orientés action. Ils vont évaluer une tâche ou un comportement plutôt que le juger, ou même juger la personne. En évitant ainsi de lui donner un ordre.
Cela a pour effet de développer l’assertivité, de rester dans de la bienveillance (sans complaisance) et d’éviter de nourrir une croyance limitante.

* le concept a été développé par Éric Berne, “père” de l’Analyse Transactionnelle.

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Sortir de sa zone de confort*, formule devenue un vrai classique et, soyons honnête, qui nous fatigue parfois.

La zone de confort, c’est l’état psychologique (très personnel) dans lequel on se sent à l’aise et en sécurité. Et parce qu’on s’y sent bien, on est tenté d’y rester aussi souvent que possible.

C’est prouvé, elle est nécessaire et bénéfique en tant que routine car c’est elle qui construit notre stabilité sur laquelle on prend appui en périodes de stress ou de changement.

Mais c’est également un endroit où l’on ne rencontre ni croissance ni développement.

Alors oui, sortir de sa zone de confort, c’est entrer en territoire inexploré. Ça peut être désagréable, voire effrayant…
C’est tenter de nouvelles choses qu’on n’est pas sûr de réussir du premier coup. C’est prendre le risque d’échouer.

⚠ Mais si ça implique de prendre des risques, c’est un peu comme préparer une épreuve sportive, le défi doit être atteignable. On y va à son rythme, en tenant compte de son capital de départ, progressivement et en se fixant des défis réalisables pour ne pas se décourager

Parce que dès lors qu’on quitte son espace de sécurité, ça devient difficile, intimidant. On s’expose à l’échec, à la peur, à la vulnérabilité .. et autres sentiments (très) inconfortables.

En acceptant l’inconfort, en arrêtant de la fuir, on devient à l’aise avec l’idée de ne pas être à l’aise
On est mieux équipé pour affronter ses peurs et surmonter les défis.

En vérité la soif de confort tue l’ardeur de l’âme (Khalil Gibran).

⚠ à savoir que les zones ne sont pas figées parce qu’à force de sortir de sa zone de confort, cette dernière s’agrandit.

* théorisée en 1906 par les psychologues Yerkes et Dodson.

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Si on attend d’avoir confiance en soi pour agir, il y a de fortes chances qu’on attende longtemps.

Bien sûr, on peut renforcer sa confiance en soi en lisant un livre inspirant ou en participant à un séminaire sur la motivation…
Mais ça risque fort de ne pas durer.
Parce qu’une fois qu’on sera en situation réelle et qu’on devra passer à l’action, la confiance en soi va vite s’en aller.

C’est simple, c’est l’inverse : on doit agir pour avoir confiance en soi.
La confiance véritable, ce n’est pas l’absence de peur, mais agir malgré la peur.
Il faut comprendre qu’on doit d’abord agir, le sentiment de confiance en soi viendra plus tard.

N’oublions pas que selon Frédéric Fanget la confiance en soi globale est composée de trois dimensions qui sont très étroitement liées et qui se combinent entre elles :

◾ l’estime de soi : l’opinion qu’on a de soi-même
◾ la confiance en soi : la confiance dans ses compétences personnelles
◾ l’affirmation de soi : les compétences relationnelles

“Nous gagnons en force, en courage et en confiance à chaque expérience dans laquelle nous regardons la peur en face. Nous devons faire ce que nous pensons que nous ne pouvons pas faire”
Eleanor Roosevelt

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impassible !

Ce n’est pas une panacée, mais utiliser cette technique lorsqu’une personne nous dérange, ou nous envoie trop de toxicité, pourra nous sauver de situations bien pénibles*.

En gros elle consiste (quand on ne peut pas totalement éviter la personne) en une absence de réaction en lui exprimant notre désintérêt avec des réponses courtes et sans émotion.

On sera alors capable d’interagir de manière plus safe, en créant de la distance.

La méthode de la pierre grise peut être utilisée après avoir tenté de communiquer clairement et fermement ses besoins et fixé à plusieurs reprises ses limites (sans changement ni amélioration), il n’y a pas de solution à long terme (permanente) ou en cas de situation impliquant des abus répétitifs, ce serait épuisant voire nocif.

⚠ Cette publication est destinée à informer. Elle n’a pas vocation à remplacer les conseils d’un professionnel de santé compétent.

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Un travail réalisé en continu prend moins de temps et d’énergie que lorsqu’il est réalisé en plusieurs fois” Carlson*

Collaborateurs, clients, smartphones, emails H24, télétravail, open-spaces … il suffit de regarder autour de soi : nous sommes sans arrêt sollicités.

En moyenne, un cadre est coupé toutes les 12 minutes dans son travail et son effort.

Surtout, il est prouvé que chaque fois qu’on est interrompu on a besoin d’environ 3 minutes minimum pour se remettre à sa tâche et se reconcentrer.

Si on est interrompu toutes les 12 minutes, avec à chaque fois 3 minutes de reconnexion, on comprend facilement qu’il nous reste peu de temps pour avancer dans notre travail.

et ça fini par être stressant !

Oui mais voilà, s’il est préférable de limiter le plus possible les sollicitations chronophages, c’est tout sauf évident.

Comment dans ce cas arriver à se concentrer et à s’immerger ?

Si déjà on dégageait le très valorisé multitasking, celui que notre société occidentale associe à la productivité : en réalité se concentrer sur une seule chose à la fois permet d’être plus productif, moins stressé et d’avoir plus d’énergie.

⚠ Ce n’est pas pour autant qu’il faut travailler sans relâche du matin au soir. Contrairement aux interruptions, non voulues, des pauses volontaires sont indispensables pour se ressourcer.

“La plus coûteuse des dépenses est la perte de temps” Théophraste

* économiste suédois auteur du livre “Executive behaviour”

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Communiquons, mais communiquons bien, et de manière profitable.

On a trouvé que ces cavaliers de l’apocalypse des relations de couple mis en lumière par John Gottman* pouvaient s’appliquer à toutes les autres relations.

Gottman a développé plusieurs modèles pour prédire la stabilité conjugale et le divorce dans les couples.

Ce travail conclut qu’il existe quatre comportements “négatifs” qui sont les plus susceptibles de conduire au divorce. Ce sont :

◾ la critique du partenaire et de sa personnalité ,
◾ le mépris, qui découle généralement d’une position de supériorité,
◾ la défense en contre-attaque,
◾ la fuite ou le retrait émotionnel des interactions.

Parce qu’un conflit peut aussi faire grandir … Le fait d’arriver à les identifier est un premier pas vers des relations plus paisibles.

” Si tu traites tes amis comme tu traites ton partenaire, ils ne te parleraient plus.
Mais si tu traites ton partenaire comme un ami, quel bonheur vous allez connaître.” D. Lake

* psychologue et thérapeute américain, professeur émérite de psychologie à l’Université de Washington. Il travaille sur la prédiction du divorce et la stabilité conjugale à travers des analyses de relations.

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commentaire-negatif

Avant de faire un commentaire négatif à quelqu’un

La pyramide de Dilts :
Nous sommes psychologiquement organisés en niveaux logiques, en ensemble de processus qui agissent les uns sur les autres de manière totalement hiérarchique :

◾ Environnement : c’est le contexte où la personne évolue,
◾ Comportement : les actions, réalisées ou non,
◾ Compétences : les capacités et l’organisation,
◾ Valeurs : croyances et valeurs,
◾ Identité : identité et mission du sujet,
◾ Sens : c’est le niveau d’appartenance qui répond à la question : “Quel est le monde auquel je me sens appartenir ?”.

Cette pyramide est utilisée pour nous aider, entre autres, à résoudre les problèmes, à aligner un projet, à le mettre en cohérence, à trouver du sens …
Egalement comprendre qu’il est plus sain de recadrer les comportements sans toucher aux identités, faire la différence entre juger une personne et évaluer un comportement ou une action à un moment donné, face à une situation donnée.

* auteur, formateur et consultant, il est entre autres un des principaux chercheurs et développeurs de la programmation neuro-linguistique (PNL)

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Performer ?

L’anxiété de performance est un état émotionnel de tension et d’inquiétude qui se produit avant ou pendant la réalisation d’une tâche où l’on est soumis à une évaluation ou à une observation.

Cette anxiété se différencie de l’anxiété généralisée parce qu’elle n’est ressentie que dans certaines situations telles que les examens, les présentations publiques, les compétitions sportives, les auditions artistiques …

On est bien d’accord que le stress à dose raisonnable peut avoir un impact bénéfique sur la performance (voire même pour certains une belle dose de stress peut être stimulante) mais – comme toujours – trop de stress aura un impact négatif, non seulement au niveau de la performance mais au niveau de la confiance en soi, ce qui peut créer un cercle vicieux de stress et d’anxiété… la question de dosage étant tout à fait personnelle.

Les symptômes de l’anxiété de performance peuvent varier d’une personne à l’autre : ils peuvent inclure des palpitations cardiaques, des sueurs, des tremblements, des maux de tête, des nausées, des troubles du sommeil, une difficulté à se concentrer, etc.

Au niveau scolaire, elle affecterait de 25 à 40 % des étudiants parmi les étudiants du monde entier. Mais ils ne sont pas seuls à en être affectés : les travailleurs, les sportifs, les artistes sont également sujets à l’anxiété de performance.

⚠ Si elle est très prononcée et affecte considérablement la vie quotidienne, il est conseillé de consulter un professionnel de santé pour obtenir de l’aide.

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Trio gagnant

Que ce soit pour une recherche d’emploi, pour faire un point sur sa carrière ou évoluer dans son entreprise, pour mieux identifier ses compétences il est intéressant d’en connaître les différentes composantes.

En France, la triade :

Pour éviter toute ambiguïté, le référentiel des emplois-types de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur a défini la compétence comme trois différents domaines du savoir : le savoir, le savoir-faire et le savoir-être.

Il n’y a pas une dimension supérieure aux autres.

Entre savoir, savoir-faire et savoir-être, la limite est parfois floue, chaque élément alimentant et participant au fonctionnement des autres.

Chez les anglosaxons

Ils rassemblent savoir et savoir-faire dans les hard skills et le savoir être représente les soft skills, approche dualiste qui donne peut-être plus d’égalité entre les connaissances acquises et les compétences relationnelles.
Sans oublier les nouvelles “mad skills” les compétences atypiques qui peuvent aider le collectif.

En management et dans les ressources humaines on s’intéresse de plus en plus au savoir-faire, et surtout au savoir-être.
Début 2022, Forbes s’intéressait d’ailleurs de très près aux soft skills à maîtriser en entreprise, entre autres : la résolution de problèmes, La confiance, L’intelligence émotionnelle, L’empathie, La communication, La gestion du temps, La gestion du stress, La créativité …

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Une croyance est une idée construite à partir de nos expériences passées, de nos émotions, de nos perceptions et de notre environnement … et qui n’est que suppositions et préjugés subjectifs.

Même s’il existe des croyances aidantes, on parle plus souvent des croyances limitantes car ce sont elles qui brident notre potentiel, notre croissance personnelle et notre capacité à réussir. Elles sont souvent profondément ancrées dans notre subconscient.

Robert Dilts* classe ces croyances limitantes en trois catégories de base :

◾ le manque d’espoir : quand on croit que le but est absolument impossible à atteindre, et ce, quelles que soient nos capacités,
◾ le manque de capacité : quand on croit qu’on ne possède pas les compétences nécessaires pour réussir,
◾ le manque de mérite : quand on croit qu’on ne mérite pas d’y arriver (souvent parce qu’on a fait – ou pas fait – quelque chose d’important.

Il faudra travailler en priorité la croyance limitante la plus haute au niveau hiérarchique (manque d’espoir étant la plus haute et manque de mérite la plus basse).

On a tous des croyances limitantes, l’important est
◾ de les identifier et de savoir si elles sont ou non un problème
◾ et de les travailler, par exemple en leur opposant une ou plusieurs idées rationnelles.

Changer une habitude est souvent difficile. Parfois la prise de conscience et le changement prennent du temps, plusieurs expériences et des échecs.
Ce modèle de Robert Dilts* est un bon point de départ.

* auteur, formateur et consultant spécialisé dans le domaine de la PNL (programmation neuro-linguistique).

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Gagner en objectivité..

Un biais cognitif est une erreur de raisonnement, un schéma de pensée faussement cohérent piloté par nos émotions.
Nous faisons tous des erreurs de raisonnement ou de jugement qui ne sont que le revers de raccourcis mentaux le plus souvent très efficaces et très utiles au quotidien.

Le biais de confirmation est un des biais cognitifs les plus répandus.
C’est quand nous surestimerons tous les évènements qui confirment notre croyance.
Il ne s’agit pas de rejeter en bloc nos idées, nos opinions et nos croyances, mais plutôt de prendre de la distance, en laissant de la place pour les arguments qui les nuancent ou qui s’y opposent.

Ce qui se traduit concrètement par une ouvrir notre esprit à changer d’avis.

Albert Moukheiber* nous rappelle quand même que ces biais ont aussi du positif et jouent un rôle très important dans notre vie sociale.

* Albert Moukheiber est docteur en neurosciences et psychologue,
auteur entre autres de “votre cerveau vous joue des tours” “Les Pouvoirs Cachés De Votre Cerveau” etc

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Quand c’est notre perception qui prend le pouvoir …

Chris Argyris* a utilisé l’image d’une “échelle interne” pour articuler son concept de la perception : une échelle que nous n’arrêtons pas de monter et descendre (tout au long de nos expériences, nos observations …) en nous créant un cycle qui bâtit notre perception des choses.
En nous pensons que cette perception est la seule réalité

Sauf que … nous avons tous des vies, des influences et des expériences différentes, donc des échelles différentes.

* Chris Argyris (1928 – 2013) est universitaire à Yale et Harvard), et chercheur en sciences sociales, théoricien des organisations.

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Le triangle dramatique de Karpman est un “jeu” psychologique composé principalement de trois rôles où chacun va trouver des intérêts (parfois ignorés), en gros :

◾ la victime attire l’attention sur elle, et tout le mal qui lui est fait est la faute du persécuteur, d’une tierce personne … Ce qui lui évite de se remettre en cause,

◾ le sauveur a un rôle gratifiant il permet d’avoir une bonne image, du coup il n’a pas forcément intérêt non plus à ce que la situation change,

◾ et le persécuteur quant à lui, a la possibilité de s’imposer, de se libérer 5 minutes de ses griefs accumulés, de son stress

Les rôles peuvent s’inverser et se redistribuer, histoire de compliquer les choses. Bref, c’est un drôle de drama où les trois positions sont inconfortables !

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Reformulons …

La reformulation est une technique simple qui consiste à formuler des pensées de façon plus claire pour tous.

Non seulement elle permet de valider la bonne forme du message, mais elle donne à celui qui parle le sentiment d’être écouté et compris.

Elle est étroitement liée à l’écoute active et à l’assertivité.

La reformulation est une démarche de communication et de résolution de problèmes.

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Non, le bonheur ne décline pas avec l’âge !

Apparemment il suivrait plutôt une courbe en forme de U.

Les informations restent encore au conditionnel, mais plusieurs études* convergent vers l’idée que dans notre société occidentale le bonheur serait à son plus haut niveau vers 70 ans.

Si le bonheur de la jeunesse s’explique aisément, le niveau bas entre 40 et 50 ans interpelle. Mais est-ce qu’il interpelle tant que ça ? En milieu de vie, milieu de carrière, le stress et l’insatisfaction culminent.
À nos problèmes, viennent s’ajouter ceux de nos enfants, voire même de nos parents. Nous sommes pris dans un système à cliquet de prêts … bref une belle pression.

La bonne nouvelle, c’est qu’il il semblerait que nous changions d’état d’esprit une fois dépassé un certain âge.
En continuant à vieillir, certains d’entre nous gagnent en sagesse, en sérénité et en conscience de soi.

En vieillissant nous acceptons que nous ne pouvons pas contrôler les événements et nous comprenons l’importance de devoir “lâcher prise”.

Nos priorités changent. Nous nous détournons de la compétition sociale pour nous tourner vers le lien social. Nous nous détachons du regard des autres.
Nous prenons davantage conscience du côté fragile et éphémère de la vie, et réapprenons à savourer la vie et le moment présent.

Peut-être aussi la proximité de la mort nous permet de réajuster nos priorités…

Également intéressant, la courbe en U ne serait pas liée à la présence d’enfant, ni à la situation professionnelle ou économique.

* on a retrouvé les mêmes conclusions dans les travaux de chercheurs de l’Insee à partir d’enquêtes européennes et dans ceux de Oswald et Blanchflower, économistes du travail Université de Warwick, UK, et Collège Dartmouth d’Hanover, USA.

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Parce que la communication non violente est un langage à la portée de tous, vecteur de bienveillance et d’empathie, elle trouve sa place partout dans la vie de tous les jours.

La communication non violente, ou CNV est une méthode de communication* assertive qui permet de créer de la compréhension et d’installer des relations bienveillantes envers soi-même et avec les autres.

Elle est articulée autour de 4 étapes (le bien connu bonhomme OSBD) :
◾ se connecter avec ses ressentis,
◾ identifier ses besoins,
◾ partager ses sentiments sans agresser l’autre,
◾ exprimer des demandes claires, précises et positives pour satisfaire les besoins.

On dit qu’il suffit d’une seule personne qui la pratique au sein d’un groupe pour arriver à pacifier les relations.

Malheureusement se servir de la critique et des reproches est courant pour éviter d’exprimer nos propres besoins.

Il nous a fallu synthétiser et résumer un sujet extrêmement riche mais on citera encore Thomas d’Ansembourg** pour un bel exemple :

Un enfant rentre de l’école et laisse la plupart du temps traîner ses affaires, peut-être parce qu’il est fatigué, ou qu’il a besoin de s’affirmer, d’attirer l’attention …

̀ ́
◾ observation : “Je vois que tes chaussures sont sur le tapis, tes jouets dans l’escalier”
◾ sentiment: “Je me sens découragée”
◾ besoin : ” j’ai besoin d’ordre et qu’on m’aide à tenir cette maison rangée ”
◾ demande : ” je voudrais savoir si tu serais d’accord pour remettre tes affaires dans ta chambre ? ”

Elle a invité son enfant à prendre conscience qu’il n’est pas seul dans la maison, et à modifier sa façon d’agir sans utiliser de violence.

* théorisée par Marshall B. Rosenberg, auteur de ” Les mots sont des fenêtres (ou bien ce sont des murs) ”
** tiré du livre : ” Cessez d’être gentil soyez vrai! ”

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metaphore-du-singe-ebconsult

Alléger sa charge mentale

̂ ̀ en train d’essayer de terminer une tâche urgente quand un collaborateur vient vous voir et vous dit : “nous avons un problème”. Vous écoutez et vous dites : “laissez-moi y réfléchir, je vous recontacte”.

Ça y est, le problème est devenu votre responsabilité. Le singe est sur votre dos.

Et le souci vient du fait que le singe se retrouve bien souvent sur celui qui n’est pas au départ censé s’en occuper … mais qui finit par s’en occuper.

William Oncken* à l’aide de l’analogie des singes illustre à merveille la réalité vécue par bon nombre de managers, car la gestion des priorités avec une armée de singes sur le dos peut, non seulement être difficile, mais carrément inefficace.

À moins que ce ne soit vraiment indispensable, l’important est de ne pas passer directement en mode “résolution de problèmes” lorsque quelqu’un passe vous voir.

William Onclen propose ces 4 règles :

◾ identifiez et spécifiez le singe grâce à un dialogue clair
◾ attribuez le singe si vous jugez qu’il doit appartenir à l’autre et être géré par lui
◾ conseillez l’autre
◾ vérifiez le singe (réunion de suivi par exemple)

* auteur de ‘Managing Management Time : Who’s Got the Monkey ?’ ouvrage de culture managériale

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Les 3 piliers RSE en bref …

Modèle de développement qui doit répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs, la RSE (Responsabilité Sociétale ou Sociale des Entreprises) est la mise en pratique des principes du Développement Durable au sein des entreprises.

Il se fonde sur 3 piliers :

◾ Le premier est lié à l’environnement, le plus connu – protéger l’environnement, gérer efficacement les ressources naturelles et les problèmes liés au réchauffement climatique : réduction des émissions de CO2, traitement des déchets, recyclage en aval en fin de vie du produit …

◾ Le deuxième est lié au social ou sociétal – lutter contre la pauvreté et les inégalités : actions en faveur des collaborateurs, temps de travail, tâches, politique de promotion, santé et sécurité au travail, reclassement …

◾ Le troisième est économique – agir pour une répartition plus égalitaire des richesses, être attentif aux conséquences de la production et de la consommation : conception d’offres “vertes”, nouveaux produits ou services moins énergivores, consignes pour récupérer le produit en fin de vie …

le développement durable est une notion globale qui demande vraiment que les 3 aspects soient pris en considération, sans en négliger un seul.

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L’intelligence sociale

On connait bien les concepts de quotient intellectuel (QI) et émotionnel (QE), mais connaissez-vous le quotient social (QS) ? (oui, encore un autre concept)

Pour rappel :

◾ Le QI est la mesure qui cherche à quantifier l’intelligence d’une personne en évaluant ses capacités cognitives dans des domaines tels que la logique, le raisonnement, la mémoire, la résolution de problèmes et les compétences verbales.

◾ Le QE évalue la capacité d’une personne à reconnaître, comprendre et gérer ses propres émotions, ainsi que celles des autres en incluant la conscience de soi, la gestion des émotions, l’empathie et les compétences sociales…

◾ Le quotient social (QS) est plus large et prend en compte la capacité d’interagir efficacement avec les autres dans différents contextes sociaux : capacité d’établir des relations, de comprendre les normes sociales, de résoudre les conflits, de lire les indices comportementaux subtils pour choisir la réponse la plus efficace dans une situation donnée, de s’adapter à différents environnements sociaux….

Il comprend des compétences telles que la communication, la coopération, l’influence sociale…

Et encore une fois c’est peut-être un talent inné chez certains, mais c’est aussi une compétence qui peut être apprise, pratiquée et maîtrisée*.

⚠ Ces mesures, très utiles pour évaluer certains aspects de l’intelligence humaine, sont des estimations et ne capturent pas la totalité de la complexité de l’intelligence et du comportement humain, multifacette et avec de nombreuses autres formes d’intelligence.

* Chez Siemens, un groupe de managers de performance moyenne a été formé sur les compétences ESI (Emotional & Social Intelligence). Siemens a généré une croissance de 1,5 million de dollars de bénéfices supplémentaires sur ce groupe, soit le double par rapport à un groupe qui n’avait reçu aucune formation.

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le-syndrome-du-scarabee-ebconsult

Oui, on préfère ceux qui nous ressemblent …

Un biais cognitif est une erreur de raisonnement, un schéma de pensée faussement cohérent piloté par nos émotions.

Quand nous sommes dans l’obligation de faire face à un choix, un problème nous faisons des raccourcis cognitifs (biais) pour simplifier les choses.

Voici le syndrome du scarabée. Pour la petite histoire, ces insectes, en présence d’une autre espèce, ne cohabiteront jamais. L’espèce qui survit ne sera pas obligatoirement la plus adaptée au milieu, mais celle qui favorise ses propres œufs (en détruisant ceux de l’autre espèce).

En résumé, si vous n’avez pas votre avancement, c’est peut-être que vous n’appartenez pas au groupe dominant.

Vous l’aurez compris,, avec cette théorie,, c’est tout le système de promotion qui devrait favoriser les meilleurs qui est remis en cause.

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Daniel Goleman* définit l’intelligence émotionnelle comme l’ensemble des aptitudes, autres que le QI, qui sont nécessaires à la réussite dans la vie.

il a explique l’intelligence émotionnelle comme la capacité à apprendre les diverses aptitudes fondées sur cinq composantes :

◾ 1. La connaissance des émotions : capacité essentielle à la compréhension et la conscience de soi.
Parce que celui qui est aveugle à ce qu’il ressent est à la merci de ses sentiments, alors que ceux qui en sont capables
perçoivent plus clairement les répercussions de leurs décisions.

◾ 2. La maîtrise de ses émotions : ceux qui n’ont pas cette aptitude psychologique fondamentale sont en lutte constante
contre des sentiments pénibles, alors que ceux qui la possèdent supportent bien mieux les contrariétés.

◾ 3. L’automotivation : ceux qui sont capables de remettre à plus tard la satisfaction de leurs désirs sont en général extrêmement plus productifs et efficaces dans tout ce qu’ils entreprennent.

◾ 4. La perception des émotions d’autrui : c’est l’empathie, une autre faculté fondée sur la conscience de soi et qui constitue un élément fondamental de l’intelligence interpersonnelle. Les personnes empathiques sont plus réceptives aux signaux subtils qui indiquent les besoins et les désirs des autres.

◾ 5. La maîtrise des relations humaines : savoir entretenir de bonnes relations avec les autres, c’est en grande partie savoir gérer leurs émotions. Les personnes qui savent se rendre populaires, qui savent diriger et conduire efficacement leurs relations avec autrui réussissent dans toute entreprise fondée sur des rapports harmonieux.

* psychologue américain, auteur de nombreux ouvrages, dont, entre autres, le mythique ‘L’Intelligence émotionnelle’

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le-coping

plus efficace face au stress …

Face à une même situation, tout le monde n’aura pas la même réaction.
C’est notre personnalité qui va faire la différence face à une situation perçue au-dessus de ses forces, entre autres notre état psychologique (sensibilité, émotivité, accumulation de fatigue, anxiété …), notre système de valeurs (estime de soi, croyances …), et nos capacités propres (capacité d’analyse, adaptabilité, créativité…).

Comme souvent, rien n’est figé : expériences et travail permmetent d’évoluer. Le coping est un processus changeant et durable, constitué d’efforts cognitifs et comportementaux qui varient constamment avec l’expérience.

Attention toutefois que le coping n’est pas exclusivement positif : si je noie mon chagrin dans l’alcool, on est d’accord que le mécanisme n’est pas à proprement parler concluant.

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